750 grammes
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5 novembre 2021 5 05 /11 /novembre /2021 17:03

Le meilleur, le meilleur... Conception bien subjective n'est il pas? Je vais trouver les arguments pour tous nous retrouver autour d'une même vision du meilleur flan. Personnellement je l'adore bien crémeux à l'image de celui récemment dégusté chez Arlette et Colette à Paris. Mais comme me l'a justement signalé un pâtissier à cheval sur le flan, à force de crème on en perd le côté rebondi distinctif du flan. Donc voilà déjà un premier paramètre à prendre en compte. Ensuite, il me faut une pâte fine, bien cuite (sans la strate blanchâtre synonyme de mauvaise cuisson) et si possible encore croustillante, on est toujours d'accord? Et pour finir, on va faire court, de la vanille! De la vraie vanille, pas un sirop agrémenté de gousse séchée râpée pour tromper le gourmand. 

Je ne sais pas si c'est par racisme envers la capitale ou par coutume sudiste, mais le flan pâtissier ou parisien... hum... ne semble pas être une lubie toulousaine. On en voit partout chez les stars de la pastoche parisienne, mais alors ici... compliqué. Et je n'ai pas fait le fainéant, en voiture, à deux roues, à deux pieds, sur les mains, j'ai arpenté la ville rose et sa banlieue en long large et travers, des institutions aux boulangeries de quartier j'ai eu le perlant au front plus d'une fois.

Sans parler des Cédric Grolet, Cyril Lignac et Cie, le flan dégusté à la sauvette mairie du 18ème en prenant le café avant le mariage de ma soeur était bien au dessus de 99% des toulousains. Il venait de chez Rodolphe Landemaine, boulanger parisien émérite. Faut dire qu'avec son prénom, pouvait pas être foncièrement mauvais le bougre...

Sandyan par Yannick Delpech

Sandyan par Yannick Delpech

Allez, je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, les différents testings sont terminés, c'est le voisinage chez qui finissaient les restes qui va être déçu... 2 se détachent très largement, c'est à dire que la qualité de leur flan est à peine comparable à la majorité des autres. Je signale quand même que la pâtisserie Magdala représentait un espoir pour moi, mais malheureusement absent de leur récente boutique le flan! Plouf. Alors roulement de tambour... j'en ai mis 2 en tête de classement, un centre ville et un périph! Les 2 flans champions sont tous les 2 sur une base feuilletée caramélisée, façon kouign aman pour le premier. Ils ont tous les 2 un très bon goût vanillé, un poil supérieur en densité chez le premier, et les 2 appareils ont la tenue du flan avec un côté crémeux léger très agréable... et les champions sont:

1/ SANDYAN par Yannick Delpech à Toulouse

2/ La Maison ARNOULT à l'Union.

Vous méritez un classement qui fouine un peu plus loin que "le meilleur" alors en 3 ème position, façon médaille de bronze, se placerait la jeune maison MONREDON à Toulouse (av louis Plana/av de l'Hers).

Sinon, on m'a beaucoup vanté la boulangerie CREDO (av St Exupery et marché Victor Hugo) lorsque j'ai fait un appel au flan sur les réseaux Sociaux. Goûté depuis longtemps, il est en effet très correct. Sous plusieurs aspects j'ai aussi aimé celui de CYPRIEN (St Cyprien, Place Dupuy et rue G Péri) mais à la fleur d'oranger, hors concours. D'autres tenaient à peu prés la route mais vraiment pas de quoi en faire un flan!

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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 18:13

Allez hop! Va falloir se bouger le cul et arrêter de se pignoler devant Netflix en se demandant sur quelle plateforme on va se commander la bouffe tiédasse du jour.

Nul doute que beaucoup sont déjà full le tant attendu 19 mai 2021 mais ne serait ce qu’un petit café en terrasse sera déjà une bénédiction après tant de mois de privation.

Au delà de la résurrection d’un métier sacrifié, c’est tout notre mode de vie qui en a pris un coup et auquel il va falloir rendre ses heures de gloire, tchin!

Voilà ma petite liste des « hot spots » toulousains où courir dés mercredi!

 

La Place du Capitole bien sûr! Je l’ai pas mal fréquenté lors de mes « Take away challenge » et impossible de s’en lasser surtout lorsque la lumière lui confère toute sa splendeur. Une petite pause gourmande au Bibent où Yann Ghazal, enfin reconnu en tant que chef, a préparé une jolie carte de « rentrée ». Un simple café en matinée au Florida avec le journal, un bouquin? Revenons à l’essentiel! Et se taper une pizz sortant du four chez Forno Gusto? On a presque oublié qu’une pizza c’était autre chose qu’un truc raplapla arrivant à la maison toute éclatée d’un trajet en vélo.

 

La Place de la Bourse . J’ai aussi eu pas mal l’occasion d’y passer ces derniers temps et quel bonheur de place. Elle va se retrouver recouverte des terrasses de l’Alimentation bar à vin et de Prima lova, l’Occaz de s’y poser en matinée pour un café, midi et soir à l’ombre des arbres pour le reste bande de gourmands!

 

On se déplace vers Saint Aubin avec un parcours tout fait. l’Heure du singe s’est monté une belle terrasse couverte! Prévoyants les gars. Donc un petit cocktail en milieu d’après midi et hop on file Place Damloup qui réunit les gourmands Rocher de la Vierge de Mika Lecumbery et Jour de Marché de Théo Mandement. On se tape la cloche chez l’un, chez l’autre, chez les deux! Il est déjà 20H??? L’heure du cocktail de digestion, histoire de rentrer macaque chez soit!

 

Deux adresses aux extérieurs cachés où se taper un bon menu géré pour le retour couvre feu: Le Pic Saint loup de Marc Gineste quartier Saint Michel et les Planeurs de Toshi et Katsu aux Minimes. Un jardin derrière le resto pour le premier, une terrasse aérienne pour le second, couverte de surcroit… Miam!

 

Nouveau Spot! Le Marché Noir, hot spot des Carmes ouvre sa terrasse place de la Trinité, Social que ça s’appelle! Et même qu’il y aura une belle sélection de vins bio/natures, kraft beer et grignotages, ça sent le nouveau repère!

Réouverture des restaurants et bars, tous en terrasse! Avec la capuche s’il le faut!

La rue de la Concorde reprend aussi du service, les aficionados vont pouvoir retrouver leur antique Café de la Concorde et la divine Pente Douce passera en mode continu. 11H-21H avec Grignotages, Vins et Cocktails de Bilal le fiston. Parait même qu’en fin de journée, le chef allumera le barbec pour sortir quelques fulgurances dont il a le secret! Brochettes, keftas et autres gourmandises viendront enfin ravir nos papilles restées trop longtemps orphelines!

 

Du côté de Guilheméry, le Bacaro reste en mode caviste non-stop de 10h à 21h, sauf que vous pourrez vous y attabler en terrasse dés 10h pour un petit café mais surtout à n’importe quelle heure pour profiter d’une des plus belle carte des vins de Toulouse accompagnée ou pas de petites assiettes (charcut de boeuf maison à tomber).

 

A l’opposé, côté Allée de Brienne, les Passionnés assureront les services du midi et du soir avec grignotages et jolis canons dés 17h. A peu prés la même chez Vivants, ouvert du mardi au samedi midi et soir cette fois ci côté Gabriel Péri.

 

On s’éloigne un peu avec une nouveauté côté Balma/Gramont, L’Engrenage et sa grande terrasse avec Justine Seguin en cuisine. Passée aux Pieds sous la Table et chez Nicolas Thomas à Verfeil, j’ai eu l’occasion de goûter quelques uns de ces plats récemment au QG Saint Aubin (qui bénéficiera d’ailleurs dés la fin de semaine d’une terrasse dans la rue, fermée pour leur permettre de nous rassasier jusqu’à nouvel ordre), et les promesses de sa carte de tapas à venir le soir me taquinent le museau: Cromesquis de pieds de porc/champipis, agata crispy et cervelle de canut, tartine de halloumi grillé, baba ganoush et pickles de fraise et j’en passe… miam!

 

Avitar du côté de Montrabe a refait sa terrasse et l’a agrémenté d’un petit bar, de quoi se réjouir des bons plats dont ils ont le secret accompagnés de vins bien sentis et de cocktails, ça va être sympa chez Gaêtan et Marion, c’est moi qui vous le dit!

 

Pour le dernier bon plan on prend la rocade direction Lardenne et Des Bouchons, qui vient de recevoir son lot de vins d’Auvergne, qui nous a déniché de bons domaines en Savoie et ailleurs et qui proposera tout ça à prix caviste en terrasse avec quelques petits plats dont le non restaurateur a le secret! De quoi rentrer carpette à 21h… c’est pas sérieux mais l’est on? A vos terrasses, prêt… partez!

Pour les adresses de tous ces lieux, je vous laisse vous débrouiller il y en a trop.... ah ah merci M'sieur Google!

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11 mai 2021 2 11 /05 /mai /2021 14:04

Dommage, ça m’amusait bien cette histoire. Entre les petits dîners de Pierre Jean Challençon en son palais Vivienne orchestré par le « maestro » Christophe Leroy qui ont fait couler beaucoup d’encre, de sueur et d’envie.

« Leroy’s business club, known as to be the French Riviera One & only chef with the stars » peut on lire sur l’instagram du chef. Dans l’histoire ce qu’il y a d’onirique ce sont les plats de ce dernier, allez jeter un oeil et vous serez ravi de votre jambon beurre en take away. Monter de la « riviera » à la capitale pour ça et se faire gauler c’est con. Je retiendrai particulièrement parmi toutes les oeuvres culinaires du « chef des stars » sa jolie tartine caviar, oeufs de saumon, crème ou son tartare de saumon et sa roquette, tomate cerise coupée en 2. Ses gnocchis cramés et ses pâtes aux crevettes et moules, j’en redemande carrément. J’ironise, j’ironise, parce que je trouve ça d’un comique. Alain Duhamel qui essaye de s’extirper comme il peut d’une accusation de dîner clandé: « oui mais non en fait je savais pas… » avec son pote Hortefeux qui brasse face houle.

Une sénatrice qui sort d’un déjeuner frugal au Meurice, « mais c’était un dej de travail c’est interdit??? » . Schiappa qui veut des sanctions pour les ministres qui brisent le confinement en même temps qu’elle plaide pour qu’Hanouna anime les futurs débats présidentiels, « mais sérieux Manu, sur ce coup là t’as quand même posé tes couilles… » , maintenant que j’y pense, pourquoi pas en fait…

Ici bas dans le vrai monde c’est plus terre à terre, y a bien Jacqueline qui s’est fait serrer en banlieue de Toulouse pour avoir servi 15 steak frites à des travailleurs. Pas vraiment besoin d’intimité pour causer intellect, juste de se remplir le gosier avant de repartir sur le chantier. La connerie leur a couté aussi cher qu’un menu de Christophe Lee Roy (vous verrez ça sonne bien écrit ainsi).

Dernièrement, Christian Authier a titré dans l’Opinion Indépendante : « Mon repas clandestin à Toulouse ».

« Affligeant (…) pourrais t’on avoir les noms des courageux participants … », « Est ce la nouvelle expression du courage journalistique? » , « honteux, scandaleux, affligeant… » ou encore un brillant « Pendant ke des milliers de morts sont tués… », peut on lire entre autres en commentaire de l’article. Je viens d’entendre sur France Inter les arguments de personnes refusants la vaccination, il faut les mettre dans des camps ceux là aussi?

« Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. Ami si tu tombes, un ami sort de l’ombre, à ta place. Chantez compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute ».

Ma voisine m’a chopé l’autre soir : «  vous voudriez pas appeler la police? » . Il arrive aux petites voisines d’en face de faire des dîners sur leur terrasse . J’ai failli ordonner à mon « daschund » de lui croquer le jambonneau!

Loin de moi l’idée de dédramatiser la période, de faire des rapprochements douteux mais force est de constater que les périodes « troubles » révèlent les êtres.

Et à chaque époque il faut ses résistants. Que le Covid inquiète, qu’il faille en sortir par tous les moyens je le comprends, mais que d’autres ne s’en inquiète pas plus que ça je le comprends aussi. 93% des morts du covid ont plus de 65 ans et 93% présentaient au moins une comorbidité (chiffres officiels).

Restaurants clandestins, bientôt la fin!

Que certains adeptes du « c’était mieux avant » bravent les interdictions pour se faire un petit clandé clope à la main en sirotant leur ballon de roro en refaisant le monde au comptoir, que des travailleurs de la nuit trouvent un resto complice leur faisant griller un morceau de barbaque à 6 du mat, qu’un repas d’affaire soit pris dans l’arrière cours d’un resto ou je ne sais quoi d’autres, c’est interdit. Lorsqu’en Pension d’été chez les Oratoriens à Juilly on escaladait les murs pour aller fumer le clope entre 2 petits bâtons (pour ne pas que les doigts sentent) dans les champs entourant le lycée, c’était interdit et si l’on se faisait gauler, on se faisait sucrer le peu de temps libre que l’on avait. « Oui mais là vous pouvez mourir et faire mourir les autres, c’est inconscient », je l’entends déjà.

Un resto n’est pas plus contaminant qu’un autre lieu, surtout clandestin. Combien de personnes collées les unes aux autres au moindre rayon de soleil dans les parcs, combien de déjeuners, de dîners, d’anniversaire chez les uns les autres? Combien de personnes « enlacées » dans les transports le matin? C’est permis me direz vous.

La Semaine dernière, le cul posé sur une des grosses bites en libre accès de la place du Capitole, je croquais ma pizza de chez Forno Gusto avec 2 potes après un rdv, comme des dizaines et des dizaines d’autres péquins. Les terrasses auraient été ouvertes nous aurions été moins nombreux à nous battre pour un morceau de bite.

« Au fond, moi, ça ne me fait pas râler les restaurants clandestins. Moi ce qui me fait râler, c’est ceux qui ne sont pas ouverts » . Je serais plus de l’avis de Laurent Ruquier que de celui de nos chefs cathodiques.

Philippe Etchebest, fidèle à lui-même attaque cash: « il faut qu’ils soient punis! » . Et notre super Sarran, c’est pas mieux: « Lamentable et scandaleux » .

Ils ont dû oublier d’où ils venaient… Il m’avait semblé lire une interview de P Etchebest où il disait comprendre même s’il ne cautionnait pas, ce qui lui redonnait un poil d’humanité.

Michel Sarran, rien, et quand il se fait épingler, ce n’est pas pareil, c’est un restaurant d’entreprise, une cantine, donc il a le droit non?

Etonnant qu’aucun journaliste ne se soit penché sur la vertu de notre grand chef lorsqu’il s’agit des déboires judiciaires d’associés à lui…

Je n’ai rien contre Michel Sarran, mais je trouverais judicieux de ne pas conspuer toute une profession quand on la représente fatalement par sa présence médiatique, en partie sponsorisée par Uber Eat…

Dans la vraie vie, un restaurant clandestin ça peut tout être mais surtout un bistrotier qui reçoit ses copains, parce que son resto c’est sa vie, et tu mets un petit billet au pot à la fin pour payer les produits et le vin. Ca peut être un chef qui fait un dej pro que des clients habituels lui ont demandé, un service rendu, une dégustation, une réunion ou que sais je encore… Bref rien de bien différents que ce qu’a fait beaucoup de monde au moins une fois pendant cette pandémie.

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15 octobre 2020 4 15 /10 /octobre /2020 09:11

Mise à jour, suite à l'annonce du confinement tous les restaurants listés ci dessous sont fermés mais propose de l'emporter voir de la livraison!

Ça y est, le couvre-feu est décrété, cela ne peut m’empêcher de penser à de sombres moments mais c’est ainsi. On aura tout vu cette année et je me demande ce qu’il se passera le jours où déambuleront des zombies dans les rues… Bref, quoi que l’on dise en ce moment on peut se faire lyncher mais en s’en tenant aux chiffres et rien qu’aux chiffres je peux quand même dire que cela me paraît bien disproportionné.

Toujours est-il qu’à 21h tous à la maison ! Netflix va être content mais comment vont faire nos petits restaurants où l’on aime tant traîner nos guêtres pour quelques moments de plaisir qu’il faudra presque voler désormais… Nous autres consommateurs, allons-nous nous mettre à l’heure américaine ? Encore faut il que les plannings soient adaptables, certains y plongeront peut-être mais la majorité ? Je ne pense pas. Donc tout le monde va devoir trouver des solutions diverses et variées pour éviter d’enlever encore des pierres à l’édifice déjà bien meurtri par le confinement. Petits déjeuners ? Brunch ? vente à emporter (avant 21h bien sûr) ? les livreurs auront ils droit d’œuvrer ? dîner à partir de 18h ? apéros dinatoires ? fermeture pure et simple pour le début de soirée ?

Confinement, les restaurants toulousains s'adaptent!

Restaurateurs, sur cette page je vous propose de répertorier vos propositions et éventuels changements pour les 4 ou 6 semaines à venir, elle sera mise à jour en fonction des propositions de chacun.

-DES ROSES ET DES ORTIES (Yannick Delpech) à Colomiers . Plats à emporter tels qu'un joli pâté en croûte (9€), oeuf en gelée (7€) pithivier de canard (19€), ris de veau (20€) ou encore une truite du tarn (16€). vins prix caviste. Appeler au 05 61 15 55 55 de 9h à 19h pour commander!

-CARTOUCHES (Nicolas Brousse et Caro Salamone) rue Riquet, Toulouse. La gibecière à emporter! 22€ avec cette semaine en E/p/d, velouté de potiron foie gras et noisettes, echine de porc confite et déclinaison de chou et figues rôties, speculos, fromage blanc! 2-4 nov. Appeler au 05 61 25 07 07

-MIAM (Chez Bastien) Avenue de la gloire, Toulouse. Fermé.

-AU POIS GOURMAND (Ugo Plazzota) rue Emile Heybrard, Toulouse. ?

-LE ROCHER DE LA VIERGE (Mika Lecumbery) place Damloup, Toulouse. Fermé.

-JOUR DE MARCHE (Théo Mandement) place Damloup, Toulouse. Fermé.

-BACARO (Manuel Garnacho) rue du pont Guilhemery, Toulouse. Restaurant fermé, cave ouverte.

-BARBAQUE (Amélie et Fabien) rue Perchepinte, Toulouse. Kits à emporter sur commande au 05 32 60 81 63. Kits côte de boeuf (1.2kg à 60€ par ex) avec la côte bien sûr, un pâté de campagne et un gratin de patates! Sinon y'a le kit T Bone à 50€ avec mêmes accompagnements!

-LA PENTE DOUCE (Hamid Miss) rue de la concorde, Toulouse. Menu à emporter avec le couscous en plat!!!

-HEDONE (Balthazar Gonzales) impasse St Félix, Toulouse. Fermé.

-LA BINOCLE (Fabien et Chika) rue Alexandre Fourtanier, Toulouse. Fermé.

-SOLIDES (Simon Carlier) rue des Polinaires, Toulouse.  Plat à emporter, type cassoulet ou blanquette de veau le soir, à retirer à l'Epicerie des Champions (rue Pharaon à 100m du restaurant). En ce moment, y a aussi la côte de cochon, l'encornet et courgettes à l'encre de seiche, la soupe thai etc!!!

-LES PASSIONNES (David Torelli & co) allée de Brienne, Toulouse.  Vente de vin et promotion COVID! 50€ acheté 55€ crédité etc... jusqu'au 31/12. Appeler au 05 61 13 99 06. Livraison possible également!

-VIVANTS (David Torelli & co) rue gabriel Péri, Toulouse. A venir... en mode street food! Le 5 novembre, Gua bao à emporter! et aussi surement en livraison.

-LES TETES D'AIL (Simon Fétis) rue de la Fonderie, Toulouse. 

-HITO (Hitoshi Araki) rue de la Fonderie, Toulouse. Fermé.

-L'APARTE (Jérémy Morin), rue de l'Europe, Montrabé. Vente à emporter disponible du mardi au samedi midi et soir à retirer sur place de 10h30 à 12h30 le midi puis de 17h30 à 19h30 le soir.  Pour réserver vos repas c'est ICI

-L'ALOUETTE (Nicolas Servant) place Victor Hugo, Toulouse. 

-LES PLANEURS (Toshi & Katsu) bld des Minimes, Toulouse. Repas à emporter avec un menu le midi à 20€ et plats le soir, cette semaine, de la joue de boeuf, légumes locaux et purée à 20€ ou papillote de daurade royale à 60€ (4-6 personnes). Commander sur le site des Planeurs 

-PLACE MAGE (Philippe Ducos) rue Tolosane, Toulouse. Menu à emporter à 20€ en commandant au 05 62 26 39 64.

-LE BALTHAZAR (Philippe Abirached) rue des Couteliers, Toulouse. à suivre

-MEXCAL, rue Saint Charles (Arnaud Bernard), Toulouse.  Plats à emporter à récupérer sur place du mercredi au dimanche! tacos et cie! Commandes au 09 73 69 29 52.

-AUX PIEDS SOUS LA TABLE, rue Arnaud Bernard, Toulouse.  Pack "dernier geste" le 29 octobre, à fignoler chez soi comme ça tout est chaud, tout est bon. Tous les renseignements sont sur leur page facebook! cool à faire et du coup tout est bien chaud!

-LE BALUCHON (Jean-Louis Queille) rue des Salenques, Toulouse. Fermé.

-ABONDANCE (Bertrand Marty) avenue de Bayonne, L'UNION. Plats à emporter et de la bidoche de chez Marty Bien sûr! commande au 05 82 08 10 53.

-Les restaurants étoilés MICHEL SARRAN et PY'R seront désormais fermé pendant le couvre feu, le SEPT se cantonnera à de la vente à emporter à commander sur son site.

-MAISON SARMENT place des Carmes, Toulouse. Ouvert du mardi au samedi de 18h30 à 21h, possibilité de prendre à emporter bien sûr!

-LES P'TITS FAYOTS (Aziz Mokhtari) rue de l'Esquille, Toulouse. 

-LE GENTY MAGRE (Romain Brard) rue Genty Magre, Toulouse. 

-LES COMPLICES, place dupuy, Toulouse. Menu à emporter du lundi au vendredi midi (E/P/D à 15€) et du mercredi au vendredi soir! Commandes au 05 31 48 69 91. 

-NOMADES, rue riguepels, Toulouse. Plats à emporter genre Pulled pork burger, Tacos aux crevettes sauvages ou encore tataki de boeuf. Ouverts du mardi au samedi midi et du jeudi au samedi soir.

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1 octobre 2020 4 01 /10 /octobre /2020 17:33

La gastronomie ne vit pas sa meilleure année. Les scandales d’agressions sexuelles ayant conduit (selon le communiqué de sa femme) au suicide du chef de Dersou et du Cheval d’Or Taku Sekine, ont mis le mondo gastro parisien en ébullition. Guy Martin ? les autres… Vaste sujet, je ne prendrai pas le risque de m’y attaquer.

Le covid, qui est entre toutes les lèvres, fermera ? fermera pas ? Chaque restaurateur le vit au jour le jour avec comme meilleure amie bien collante la dose de stress qui va avec. Balthazar Gonzales vient de refermer son Hedone par précaution avant qu’on le lui ordonne après qu’un cas de covid ait été décelé au sein de son équipe. C’est le lot de tous et continuer à aller de l’avant dans ses conditions, avec en permanence l’épée de Damoclès qu’une fermeture prochaine représente, pas facile. On le lit, on ne le fait peut-être pas mais il est plus important que jamais de soutenir tout le commerce (restaurants mais pas que) en ce moment.

On va parler de choses plus gaies, le covid est déjà partout, pas besoin d’en remettre une couche ici.

Nicolas Brousse et sa compagne Caroline Salamone ont ouvert Cartouches dans le quartier Saint Aubin (en passe de devenir Le quartier du bon manger). Exit Marius, l’avant Marius, la boulangerie, le couple s’est recentré sur lui-même et cela donne une adresse où il fait bon vivre. Décoration de goût, carte des vins à boire jusqu’à plus soif, sourire de la patronne, patron débonnaire, on s’y sent bien !Et on y mange bien surtout.

Si Nicolas Brousse a toujours été assez discret sur le sujet contrairement à beaucoup qui annonce le label qualité de chaque produit presque jusqu’à la semence, il est pourtant un fervent défenseur de son terroir Audois. La plupart des fruits et légumes servis viennent du potager familial, les fromages de producteurs ou de l’un de nos meilleurs fromagers et la viande, quand on sait que l’un de ses brillants copains n’est autre qu’Hervé Sancho (MOF boucher à Bagnères de Bigorre), on ne se fait pas trop de soucis sur sa provenance. Bref j’y ai mangé pèle mêle un duveteux filet de saumon façon okonomiyaki, une vaillante blanquette de veau presqu’aussi bonne que celle de ma mère, une terrine de pot au feu relevée de pickles de girolles ou encore une crème de betterave agréablement boostée de haddock. A l’image du chef, généreux et gourmand. J’y reviendrai.

Wassup Toulouse ??! Petit tour des nouveautés du moment, à table !

Florent Boisseau lui, tient les fourneaux de Cécile, place des Carmes, associé aux anciens de la Popote. Ancien de l’Amphitryon (Des Roses et des Orties aujourd’hui), d’Ô Saveurs et de l’Equilibre à Balma, il envoie des assiettes plutôt en joie et bien efficaces, le succès de l’adresse ne viendra pas me contredire. Terrine canaille en guise de mise en appétit, toujours plaisante la terrine surtout quand elle tient bien la route. Entrée un peu trop dans le sucré/salé/gras pour moi, j’aurais aimé plus de contrastes sur la soupe froide de pomme de terre, magret, pickles, le sucre l’emportait trop mais c’est une affaire de palais, j’imagine que ça plait. J’aurais pu rencontrer le même inconvénient sur le veau au barbecue, fenouil orange et jus de viande à l’olive mais force est de constater que l’équilibre l’emportait, très bon, comme le dessert. 22 balles le midi, c’est pas volé, service avenant en prime on est bien.

Petit bémol sur l’ouverture du Panache rue des Filatiers. On retrouve aux fourneaux Alexis Gonzales que je suis depuis ses débuts à la Pente Douce, passé également chez Franck Renimel et dernièrement chez Balthazar Gonzales (Hedone), la cuisine envoyée ce soir là était assez brouillonne, fébrile. Il a toutes les cartes en main pour nous faire plaisir alors on va mettre ça sur le compte de la pression de l’ouverture, de sa première place de chef et ça devrait le faire quand il sera bien installé dans son statut ! Sinon quelques quilles bien buvables (Julian de la cave Des Bouchons, hot spot du bien boire du côté de Lardenne s’en occupe) et un accueil sympa ! La suite au prochain épisode.

Wassup Toulouse ??! Petit tour des nouveautés du moment, à table !

Balthazar Gonzales, notre étoilé 2020, a lui profité du confinement pour refaire son Hedone. Exit la table unique et le bar (snif), dorénavant chacun à sa table ! L’assiette quant à elle est toujours aussi précise, les produits toujours au top du top, bref encore un très bon diner !

La Promenade à Verfeil dont je vous ai bien sûr déjà fait les éloges ici a déménagé dans un lieu enfin digne de sa cuisine, je vous en dirai plus bientôt, j’y vais déjeuner prochainement.

En lieu et place d’Ange et Démon, l’énigmatique « gastro » du quartier Saint Etienne, on trouve maintenant Barbaque. Sur un déjeuner nous fut servi un petit pâté croûte « tomate farcie »... Pourquoi pas? C’était même correct en fait. Suivirent un bel onglet et de majestueuses frites accompagnés de béarnaise et d’une sauce aux échalotes, final profiteroles. Tout ça arrosé d’un petit rouge des frères Soulier et ce constat : Le bonheur ne tient pas à grand-chose, juste à une simplicité bien roulée !

Sinon Solides à rouvert sur ses horaires habituelles (du mardi soir au samedi).

Le Bistrot Garonne accueille maintenant à l’apéro et vu le spot, ça devrait être pris d’assaut dés que le soleil reviendra, jolie carte de tapas.

Manuel a offert une terrasse à son Bacaro, bien vu pour une des plus belles cartes des vin de Toulouse !

Hors restauration et sans pignon sur rue, plusieurs projets très intéressants ont vu le jour dans la Boulangerie, le fromage (laiterie Toulousaine) ou encore la pâtisserie (Magdala), j’en passe bien sûr mais je vais essayer d’en faire le tour pour un petit recap ! d’Ici là, faites bien attention à vous hein !!!! A+

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6 juillet 2020 1 06 /07 /juillet /2020 18:34

C’est l’été, il fait beau et on est lundi, bref un horizon de réservations s’offre à vous. Le Covid se ballade toujours par là mais on sent comme un air d’insouciance vacancière alors même qu’au turbin rien de change. Un aller-retour dans le cantal pour cueillir le champipi, et toujours entendre la même rengaine : « y’a plus de saison mon bon ! » , « oui mais alors la lune a tourné à gauche dans un quart de valse entêtant alors qu’à droite ça aurait swingué… » , « le mycelium c’est les catacombes … » . Ouais ça me parle vaguement… Me font bien rire tous les scientifiques du champis, je dois renvoyer l’image du bon vieux niais des bois , Robin sonne mieux mais pas sûr qu’il connaissait les « 50 variétés cueillies ! oui 50 ! » par machintruc bidule qui ont dû glorifier son arrière train de quelques bonnes grosses coulantes bien senties. Je n’y connais rien mais j’arpente les bois depuis 40 ans et j’en ai 41. Je m’en sors comme je peux et me limite aux très bons que l’on connait tous plus ou moins (et comme tout, y’a une raison…). Je reconnais que c’est un peu le désordre cette année. Récolter le même jour girolles, cèpes, pieds de mouton, trompettes, chanterelles, cèpes et oronges… On va dire que la nature n’ayant pas été très généreuse ces deux dernières années en matière de spores, comble en 2020 le pauvre cueilleur pendant 2 mois endormi.

On s’en bat l’œil des mycoses c’est ça ? C’est de l’Auberge de la Forge que je dois causer alors allons y.

C’est en forgeant… qu’on devient l’adresse post confinement ! L’Auberge de la Forge, Lavalette (31).

C’est à Lavalette que ça se passe, en passant devant mon dernier article vous continuez tout droit comme si vous alliez à Verfeil voir Nicolas Thomas mais au beau milieu de la campagne vous tournez à droite et vous arrêtez sur le parvis de l’église, c’est en face, vous verrez c’est marqué. Petite esquive avant d’embrayer; oublions le vin, il y a bien 2-3 bouteilles à boire heureusement mais ce n’est guère glorieux pour le moment, cela devrait évoluer assez vite et je l’espère rendre hommage comme il se doit à l’assiette, et là par contre y’a du taf ! Ça faisait longtemps qu’un dîner ne m’avait pas autant enthousiasmé,  c’est dire.

Petit apéro dans la cour intérieure, blanc du Cantal, j’ai beau être chauvin, pas dingue le breuvage. Par contre charmante croquette de maïs pour mettre en branle le palais. Et Bim ! Une mise en bouche d’une fraîcheur dingue où l’anchois vient mettre un uppercut à la douce courgette juste acidulée, c’est froid, doux, acide duveteux et claquant ! Tout ce que j’aime. Tourteau de  casier, lentilles vertes du lauragais et sésame torréfié, condiments iodés. Le crustacé décapode est arrivé là dans son dressage tout gastro pour remettre les papilles en place, toujours dans la fraîcheur et la justesse des goûts avant la Daurade royale et sa déclinaison de pois chiches : panisse crousti coulante, ragoût au piment ou houmous parfait, une petite émulsion excitante pour les papilles là-dessus et on était prêt pour la suite… l’étions nous vraiment ?

C’est en forgeant… qu’on devient l’adresse post confinement ! L’Auberge de la Forge, Lavalette (31).

Quand trois chieurs te disent alors que tu ouvres à peine, « possible de remplacer le pigeon par autre chose ? » enfin c’est Y D qui a commencé, j’ai embrayé puis F B a suivi, limite machiste anti columba le truc. Qu’à cela ne tienne ce sera volaille de P Duplantier improvisée. Je passe sur les carottes du p’tit Paul au vadouvan, granola de céréales, au demeurant délicieuses compagnes (oui oui le poulet est polygame) du volatile magnifiquement improvisé. C’était limite la stupeur chez certain.

Alors le Théo (le chef de 30 ans), on lui dit pas de pigeon, il sort un poulaga, il te le prépare et il te sort un suprême farci au beurre d’herbe, la chair est top, la peau est croustillante mais pas croustillante comme ton poulet dominical non, un chips ! Remarquable cuisson sans user du sous vide de m….., sans parler de l’autre petit morceau, celui là, c’était juste une « gourmandise ».

C’est en forgeant… qu’on devient l’adresse post confinement ! L’Auberge de la Forge, Lavalette (31).

Desserts ? J’ai pleuré deux fois. Le sorbet rhubarbe saké a fait couler la première larme, le cookie noix s’est occupé du reste. Glorieux. Je n’ai pas de raisons d’oublier le premier dessert à base de fenouil et d’agrumes, il était remarquable lui aussi. Mais je dois dire que ma passion pour la rhubarbe  fut comblée par l’hommage que la Forge lui a rendu. Du domaine de la Source, elle était pochée dans son jus, en petite compotée, en « chips » et donc en sublime sorbet au saké, un petit riz au lait venant poser définitivement le dessert, parfait ! Cookie à pleurer, rien à dire de plus, et dire qu’il y en a qui te balancent 3-4 mignardises dont tu te fiches éperdument alors qu’un gros bonhomme posé sur son lit de cerneaux peut te faire couler la larmichette… 

Comme vous l'aurez compris, c’est l’ouverture que j’attendais, j’ai commencé par le bémol du vin car c’était le seul (même le pain maison est top) ensuite tout est raccord, du sourçage produit à la finalité de l’assiette. J’ai déjeuné la semaine dernière en face de monsieur « Pigeon du mont royal » qui m’a tout de suite parlé du jeune chef passionné qui était venu le voir pour ses volatiles… Il parlait bien sûr de Théo sinon mon anecdote n’avait pas grand sens sinon prévoir mon prochain article puisque c’était à la Villa Pinewood de Thomas et Anne Cabrol (ex N5 wine bar) qu’avait lieu ce déj. Je n’ai pas parlé de Claire Cames la compagne de Théo Fernandez (passé chez Yannick Delpech puis chez Jérôme Banctel), mais il me semble bien que c’est elle qui a provoqué l’émotion sucrée puisqu’en plus de gérer la salle elle est pâtissière de métier alors merci ! Merci à vous deux !

 

L'Auberge de la Forge . 8 rue Jean Parisot . Lavalette (31) . 05 61 84 76 00 .

                                                                            laubergedelaforge.com

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23 juin 2020 2 23 /06 /juin /2020 15:24

Me revoilà ! Mi figue mi raisin, en convalescence post covid, non que le virus soit passé par moi, c’est plutôt une toulousite aigüe qui m’accable et me renvoie à mes rêveries auvergnates. J’aurais pû faire comme beaucoup et vous poster ici quelques recettes bien senties, je ne me suis pas laissé aller niveau casserole mais l’instantanéité d’instagram a encore gagné au détriment du texte. Je me suis mis à la charcut, à la boulange, au potager, au verger, à bucheronner, plus grand-chose ne m’arrête à part le bricolage… Nos lieux de bonheur rouvrent les uns après les autres et de petits nouveaux pointent leurs museaux pour mon plus grand bonheur, faisant l’espace d’un instant gourmand oublier les étendues verdoyantes des pays de Salers. Depuis mon dernier post, il y a bien sûr eu l’ouverture du DRDO de Yannick Delpech, chouette lieu pour s’encanailler autour de jolis plats de terroir parfaitement réalisés, j’y ai englouti nombre d’assiettes bien senties ! Catxo ? je passe mon chemin, un pâté croûte « apéritif » donc petit, sans mâche, une poule au pot revisitée… j’adore le sous vide tout le monde le sait ! On ne s’étendra pas sur le champagne coulant sur un ami sans un mot d’excuse (il a quand même fini par arriver le coquin).

Tout nouveau Tout bon ! Restaurant Avitar, Montrabé (31).

Mais revenons à ce qui nous intéresse aujourd’hui, vous prenez la route de Montrabé, vous passez devant l’Aparté de Jeremy Morin, puis vous doublez l’Instant et vous tomberez sur une belle demeure aux volets verts. Vous êtes devant Avitar, le second bébé (y’en a un vrai qui crie et tout et tout) de Gaëtan et Marion, tous deux anciens de chez Yannick Delpech justement , époque Amphitryon. On passe sur l’accueil charmant et la déco dans l’air du temps, ambiance nature, les fleurs au plafond on aime ou pas, pour ma part je garde les yeux à hauteur de la table et ça me va. Concentrons nous sur l’assiette de porc noir Tarnais posé sur la table au jardin et à ce qui suivra.

Tout nouveau Tout bon ! Restaurant Avitar, Montrabé (31).

Un vent de fraîcheur avec le concombre en base raïta, bleu de bufflonne, sablé au poivre et menthe poivrée (9€) ou la tomate snackée, eau de tomate, canard et épices (11€), nickel, assaisonnement parfait, il y a de la mâche et quand même une certaine suavité, on attend la suite. Alors je vais faire une remarque sur mon plat que je ne m’attendais pas à faire, le cabillaud (24€ si je ne m’abuse) était parfaitement cuit sans être passé dans une poche en plastique, dodu comme j’aime, certe pas autant que celui que mes parent ramène de Saint-Idelsbad, une charmante bourgade balnéaire Belge de la commune de Coxyde mais déjà plus que correct. Le risotto d’épeautre gratiné, jus de crustacé et écume de café ? D’une gourmandise folle, très bel accord marin, terrestre, petit déjeuner tropical. Ma remarque ? trop copieux… Belle démarche aussi dans le choix possible d’une terrible côte de bœuf si pas d’envie semi-gastro, mais alors rajoutez la barquette de frites ! Non je déconne (à moitié) la poëlée de légumes de saison remplissait bien son rôle. Desserts propres et sans histoires, l’alcool avait coulé un brin, Rols en Aveyron, un peu de Gaillac et pis d’autres coins de France, c’est que mine de rien y a quand même quelques boutanches hautement buvables alors je me souviens juste que les desserts étaient propres et sans histoires, vous verrez bien en y allant de toutes façons ! Allez on se retrouve bientôt un peu plus loin sur la route, du côté de Lavalette. En attendant faites déjà une pause à Montrabé !

Avitar . 69 rte de Lavaur, 31850 Montrabé . 05 61 48 43 21

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3 septembre 2019 2 03 /09 /septembre /2019 18:34

Mars… C’est vrai que ça commence à faire loin, mais si ce n’est l’ouverture d’Hito, rue de la Fonderie en pleine canicule aoûtienne, pas eu grand-chose de passionnant à me mettre sous la dent… Ce n’est pas faute d’avoir essayé je le promets, les 2 awards des dîners à marquer aux annales de la bonne chère 2019 reviennent aux Planeurs et à Hedone, pas nouveau nouveau… J’Allais oublier le très bon déjeuner chez Bastien, Miam, avenue de la gloire, il faudra aussi que j’y revienne, foutez-moi donc un bon coup de pied au cul, instagram rend flemmard. Allez, je le mérite dés maintenant car la vraie raison de cet article rapide, c’est que mon super smartphone a goûté l’eau de l’Aspre, magnifique rivière de la vallée de Fontange qui après avoir traversé le bois noir, finira par se jeter dans la Maronne (Cantal)

Tout nouveau Tout bon : Restaurant Contre-Pied, Toulouse.

 Anais et Thibaut méritants bien plus qu’un simple post instagram, je me contenterai d’un simple mais vif : Vive le Cantal ! (je n’en reviens pas d’avoir réussi à le placer aussi facilement…). Contre-Pied a tout bon, je vous passe la biographie du couple je ne la connais pas sur le bout des doigts. Il y a du Verre Volé, du Papillon, peut-être de l’Oustau de Baumanière pour la chef Anais mais suis plus très sûr. Il me semble juste l’avoir entendu lors de notre première rencontre un soir légérement aviné au Bacaro. Côté vin c’est Thibaut qui gère et plutôt bien. Rien à redire sur le Clos des Grillons rouge bu ce midi en accompagnement de ce remarquable déjeuner. J’y vais fort mais diable que ça fait du bien d’avoir cette fraîcheur instantanée dans l’assiette et pas du prémâché. Je l’attendais presque cette adresse, celle qui t’envoie l’assiette évidente, naturelle, fraîche et pleine de peps.

Tout nouveau Tout bon : Restaurant Contre-Pied, Toulouse.

Poireaux grillés, condiment sardine sauce vierge nickel, certains poireaux résistent, d’autres sont presque fumés, le condiment et la sauce font leur job, impec ! Le tataki de thon est frais en diable, le jus des tomates cuites à merveille se mêle au bouillon de jambon, encore une fois parfait. Tarte aux quetsches, glace au miel idéale de gourmandise classique et que dire du baba, crème à la Reine des Prés… et bien pas grand-chose sinon que les autres n’ont qu’à bien se tenir ! Allez je vais la faire courte, c’est LA bonne adresse de la rentrée, courrez y avant que tout le monde s’en empare !

Au fait, le déj c’est 22 balles E/P/D et le dîner à la carte !

Restaurant Contre-Pied. 6 rue des Prêtres (Carmes), 31000 TOULOUSE. 05 32 02 43 39

                                                             www.contrepiedtoulouse.fr

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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 15:12

Ca faisait un petit moment tiens, avouez que je vous ai manqué hein???
Pas tant que ça je sais, bon allez on va prendre comme excuse que les nouveautés intéressantes n’étant pas légion je me suis fait rare par ici, ça colle?
Lorsque j’ai appris la future naissance du nouveau lieu de David Torelli (Les Passionnés), j’ai d’abord ruminé dans ma barbe le nom du futur poupon… Avouez que quand votre super amie vous a annoncé que son fils allait s’appeler Bryan vous n’en avez rien dit mais vous n’en pensiez pas moins???
Bon moi je l’ai dit, mais c’est que j’avais de grands souvenirs de Vivant époque Pierre Jancou rue des petites Ecuries à Paris et notamment d’une soirée avec David Benichou où à force de pintes de Sorga j’avais vu la lune de près…
Bref, je me suis habitué à cette similitude et n’en fait plus grand cas.

 

Tout nouveau Tout bon: Vivants, Toulouse.

Revenons à notre Vivants toulousain, après tout c’est quand même celui qui nous intéresse aujourd’hui!
Donc nous avons David Torelli à la base de ce nouveau lieu, associé à ses 2 acolytes des Passionnés Florent Linard et Micka Sauvage, et enfin Thomas Riquier aux manettes des cuisines après 3 ans passés aux Sales Gosses.
22 balles E/P/D le midi, la quille de Maupertuis 28 sur table, y a pas foutage de gueule, on est même plutôt pas mal du tout!

 

Tout nouveau Tout bon: Vivants, Toulouse.

Purée de pois cassés, oeuf parfait, composée d’oignons-lard. Ca sent l’efficacité à plein nez et on est dedans, duveteuse purée de pois, oeuf parfait jouant le liant, quelques gros morceaux de lard, une tuile pour le croquant, RAS, ça fonctionne aussi bien que l’intitulé.
Volaille à juste cuisson, bon gros jus de veau bien collant au thym, celerisoto, croquette d’ail. Du même acabit que l’entrée, on noue la serviette au cou, un gorgeons de rouge et c’est parti!
Pomme pochée à l’hibiscus, vanille Bourbon et graines torréfiées. Dessert de cuisinier comme je les aime, frais, fruité, aussi bon que le Kalamansi crumble coriandre et meringue de ma voisine!
Ca fleure bon le bistrot évolué, déco soignée, dans l’air du temps qui pourrait donner envie de s’y éterniser un brin, et ça tombe bien, la carte des vins appelle à l’exploration…
On n’est pas dans la révolution non plus hein, le même menu midi et soir, j’suis pas trop pour mais passé ça, on a là une plutôt jolie adresse où aller taper le bout de gras en ville!

Vivants. 40 rue Gabriel Peri. Toulouse . 05 67 33 11 02

                                                   www.vivants-toulouse.com

 

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 19:27

Autant le croissant, c’est pas compliqué d’en goûter une tripotée avec un petit café au soleil tranquille pépère. Autant la baguette (testing par là), on apprécie son croustillant, ses alvéoles, on goûte à nue mais rien ne vaut le petit plus à tartiner dessus. Jambon? siflard? Beurre, fromage, la liste est longue…
En bon franchouillard on s’est dit que le pâté ne serait pas une trop mauvaise idée, ce petit test allait surtout nous permettre de savoir qui le fait réellement.
Et là, c’est une autre histoire. surtout pour le chargé de mission extérieur, c’est à dire moi!
Quelques petits moments de solitude, à faire la queue dans une boucherie charcuterie en espérant trouver la perle rare, le truc inconnu qui défonce tout et s’entendre répéter « oui c’est un charcutier qui le fait mais ce n’est pas nous… » , ok c’est vrai qu’il peut être très bon mais aujourd’hui hors jeu.
Perso j’aime beaucoup celui de la Badiane rue de la concorde, ils l’ont bien chiné mais ce n’est pas eux qui le font, or il fallait bien un cadre, des limites à ce testing.
Tout comme la baguette, on a essayé de passer au crible le plus possible de bouchers-charcutiers, évidemment que les 3 halles ont été écumées, et beaucoup de « boutiques » y compris assez paumées, je sais c’est moi qui me les suis collé…
Et voilà la liste finale:

 

Le meilleur pâté (de boucherie-charcuterie) de Toulouse.

             1- Chez Francis, Av Camille Pujol. Campagne, 15,90€kg
             2 et 3 (gourmand l’acheteur)- Boucherie Loubatières, fbg Bonnefoy. Campagne, 15,80€kg et Basque, 15,20€kg
             4- Garcia, Halles Victor Hugo. Viande légumes, 19€kg
             5- Cochon régaleur, Halles Victor Hugo. Campagne, 12€kg
             6- Boucherie Saint Aubin, rue de la Colombette. Campagne, 14,90€kg
             7- Desroches frères, rue Bayard. Campagne, 13,50€kg
             8- Coch&Roll, Carmes. Campagne 12€kg
             9- Boucherie Lascours, rue de Metz. Campagne, 14,90€kg
           10- Boucherie Marty, rue des Filatiers. Campagne, 19,90€kg
           11- Deux Chavannes, Carmes. Campagne, 12€kg

 

Le meilleur pâté (de boucherie-charcuterie) de Toulouse.

Évidemment, il y a un intérêt majeur à faire un petit testing au Tire bouchon, c’est que l’ouvre bouteille n’est jamais très loin! Et Bim! un gorgeons de rouge fera bien couler tout ça jusqu’à l’estomac.
Les baguettes c’était du sérieux, là, on commence à entrer en mode ripaille, va falloir goûter et re goûter pour être sûr…
Y’en a un qui n’a pas fait long feu, le premier morceau n’a pas fait un plis, le second n’a pas tenu tellement plus longtemps sur son auge, « hum celui là il est dans les 3 c’est sûr » (dit tout en mâchant le verre à la main). Un ou 2 autres ont élevé le débat cochonnesque et un troisième s’est largement détaché également. On tenait presque le trio de tête sans avoir à trop tergiverser. Parfait!
Bon, va falloir trancher, unanimité pour le premier, pas de discussion possible, pas un bâfreur ne l’a laissé sur la touche!
Second pas compliqué non plus, presque à l’unanimité également. Et 2 ex æquo en troisième position, 2 pâtés aussi différents que les goulus aminches!
Allez, voilà le classement:

                                                    1er: Boucherie Saint Aubin
                                             Second: Deux Chavannes
                                3eme ex aequo: Chez Francis et Garcia

 

Très joli pâté pour la boucherie Saint Aubin, parfaitement lié, gras, goûtu et gourmand en bouche, top! Deux Chavannes du même acabit et à 12€, pas de quoi se priver. Les troisièmes sont très différents, le légume de Garcia a ses aficionados et ses détracteurs comme le pâté plus frais et viandard de Francis, égalité!
Pour info, juste derrière, c’était Desroches Frères mais lui a manqué une voix!
Je vous avoue que j’achète rarement du pâté en terrine, il y en a de tellement bons en boîtes (Alain Grèze pour ne citer que lui), qu’on s’en tape souvent à l’improviste comme ça, chauffé par un apéro arrosé.
Mais on reste là dans la grande tradition charcutière française assimilable à tellement d’images franchouillardes. Nappe à carreaux, pain, pâté cornichons et sieste!
Bisous empâtés…

 

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