750 grammes
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3 septembre 2019 2 03 /09 /septembre /2019 18:34

Mars… C’est vrai que ça commence à faire loin, mais si ce n’est l’ouverture d’Hito, rue de la Fonderie en pleine canicule aoûtienne, pas eu grand-chose de passionnant à me mettre sous la dent… Ce n’est pas faute d’avoir essayé je le promets, les 2 awards des dîners à marquer aux annales de la bonne chère 2019 reviennent aux Planeurs et à Hedone, pas nouveau nouveau… J’Allais oublier le très bon déjeuner chez Bastien, Miam, avenue de la gloire, il faudra aussi que j’y revienne, foutez-moi donc un bon coup de pied au cul, instagram rend flemmard. Allez, je le mérite dés maintenant car la vraie raison de cet article rapide, c’est que mon super smartphone a goûté l’eau de l’Aspre, magnifique rivière de la vallée de Fontange qui après avoir traversé le bois noir, finira par se jeter dans la Maronne (Cantal)

Tout nouveau Tout bon : Restaurant Contre-Pied, Toulouse.

 Anais et Thibaut méritants bien plus qu’un simple post instagram, je me contenterai d’un simple mais vif : Vive le Cantal ! (je n’en reviens pas d’avoir réussi à le placer aussi facilement…). Contre-Pied a tout bon, je vous passe la biographie du couple je ne la connais pas sur le bout des doigts. Il y a du Verre Volé, du Papillon, peut-être de l’Oustau de Baumanière pour la chef Anais mais suis plus très sûr. Il me semble juste l’avoir entendu lors de notre première rencontre un soir légérement aviné au Bacaro. Côté vin c’est Thibaut qui gère et plutôt bien. Rien à redire sur le Clos des Grillons rouge bu ce midi en accompagnement de ce remarquable déjeuner. J’y vais fort mais diable que ça fait du bien d’avoir cette fraîcheur instantanée dans l’assiette et pas du prémâché. Je l’attendais presque cette adresse, celle qui t’envoie l’assiette évidente, naturelle, fraîche et pleine de peps.

Tout nouveau Tout bon : Restaurant Contre-Pied, Toulouse.

Poireaux grillés, condiment sardine sauce vierge nickel, certains poireaux résistent, d’autres sont presque fumés, le condiment et la sauce font leur job, impec ! Le tataki de thon est frais en diable, le jus des tomates cuites à merveille se mêle au bouillon de jambon, encore une fois parfait. Tarte aux quetsches, glace au miel idéale de gourmandise classique et que dire du baba, crème à la Reine des Prés… et bien pas grand-chose sinon que les autres n’ont qu’à bien se tenir ! Allez je vais la faire courte, c’est LA bonne adresse de la rentrée, courrez y avant que tout le monde s’en empare !

Au fait, le déj c’est 22 balles E/P/D et le dîner à la carte !

Restaurant Contre-Pied. 6 rue des Prêtres (Carmes), 31000 TOULOUSE. 05 32 02 43 39

                                                             www.contrepiedtoulouse.fr

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12 août 2017 6 12 /08 /août /2017 10:00

Non, je ne suis pas le dernier des nazes, « woua le gars il a un an de retard », j’y suis allé au tout début, aux balbutiements. Certes le bon boire tenait déjà la barre mais le bon manger… il était léger. Passons, mon but n’est pas d’aller tacler des bons gars qui commencent, surtout dans la banlieue opposée à celle du Bàcaro (petite blagounette), alors que tout est fait avec la plus belle honnêteté.
Bref m’y revoilà avant hier avec des sérieux de l’apéro, du genre à qui on ne l’a fait pas quoi.
L’accueil lui, n’a pas changé et c’est tant mieux, les vins se sont étoffés, du très très sérieux.
Et la cuisine, même sur une carte estivale tranquille, nous a éclaté (cf mon article sur le supplément d’âme).
Rien de tarabiscoté, rien de trop cuisiné, juste l’essentiel, un produit, un assaisonnement et roule ma poule.
Sers moi un poulet cuit sous vide avec une mayo au siphon je te déglingue le truc (si au final ils l’ont d’abord cuit sous vide je sors, je vous le promets…) alors qu’un bon volatile fermier qu’il faut attaquer à la dent et pas à la cuillère, « nous ne sommes pas des bébés que diable! » posé sur une belle sauce tartare nappante qui t’en met plein les papilles, on frôle le bonheur!
Tartare de canette aux cerises, même combat, on y est, un poil de sucre, un poil d’acidité, la suavité de la viande crue, juste assaisonnement, parfait.
Tomates, burratina, si t’as le produit c’est facile et top, cqfd?…

 

Errances estivales…. Les Passionnés, Toulouse.

Tsatsiki pain de seigle, à mille lieu du mien et alors même que je revendique être au top de ce classique hellénique (please call me Rododopoulos), je dois reconnaître que je m’en suis régalé, très loin des standards, ça doit être ça…
Il faut aussi souligner quelque chose de fondamental (les soiffards, j’arrive sur les vins en suivant…), l’accueil. Certaines personnes portent sur le visage ce qu’ils sont, vous n’avez pas envie de les approcher et vous avez bien raison. D’autres, rien? bon c’est pas de chance ce sera à l’envie… ou pas.
Heureusement, d’autres comme David, le chef Passionnés, c’est tout le contraire, vous avez envie d’aller taper le bout de gras avec lui, de créer une tranche de vie, parce que le sourire est naturel, communicatif, il fait que la soirée a de grandes chances de se dérouler sous les meilleurs auspices. Ce fut le cas.
Bon, il faut avouer qu’il sert aussi des canons qui font sourire, Joli Mikulski, parfaitement Bain, Selosse VO, on en parle? (ce dernier fut le fruit d’un pari, il perce un peu la bourse sinon… là aussi c’est vrai, mais un pari est un pari), etc etc… HiPs!
Clap de Fin sur un magnifique Coteaux champenois d’Egly Ouriet. I’ll be back Governor!

Pour ce qui est de l’éclate, grosse gourmandise aussi au Solilesse Hier Soir. Petits « coustellous » d’agneau, provolone grillé, maïs, pop corn, pickles, un joyeux bordel démentiel en bouche, Boum!

 

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 14:18

Ça y est, L'ouverture la plus attendue du moment a eu lieu! Le chef de feu le Metropolitan, Jérémy Morin, a ouvert aujourd'hui son Aparté bien à lui en lieu et place des Agapes à Montrabé.
Avec une équipe courte mais solide en cuisine (tous ex du Met, Greg en premier lieutenant, Thomas, en chef de partie garde manger et Farida, revenue du Meurice, en pâtisserie) et le charmant sourire de sa femme Romina, on devrait rapidement retrouver les bases de la grande époque où il officiait en duo d'enfer avec Sébastien Gaches (parti depuis régaler l'Aveyron de ses fameuses soirées ris d'agneau).
Tout est là pour faire de l'Aparté l'un des Must Eat du moment car à un staff rodé en cuisine s'ajoute un cadre parfait.
Superbe cave vitrée dans l'entrée nous permettant de savoir direct que l'on pourra boire des quilles sympathoches à l'image de ce tracteur rouge de Thomas Finot (28€) dégusté à midi ou alors se pencher sur des boutanches de Bordeaux ou autres plus classiques.
La salle est des plus agréable, classique, toute en baies vitrées, cosy, couleurs légères et agréables, espace, tout ce que l'on demande à un gastro.

Quel plaisir de retrouver Jérémy Morin maintenant chez lui! l'Aparté, Montrabé (31).

Niveau cuisine, pas de surprises, j'avais déjà dû manger plus d'une cinquantaine de fois au MET, j'y avais même cuisiné, et j'ai retrouvé d'emblée cette précision, ces jus et ce goût si propre à la cuisine de Jeremy Morin.
Crémeux d'épeautre à l'encre de seiche, encornet, chorizo et fine tartine de soubressade. Je ne vais pas en faire des litrons, c'était tout simplement bon, lisible comme un bon roman, ça coule d'une traite, ça file le sourire, c'est efficace.
On reste dans le même jus avec la volaille lardée à la ventrèche poivrée, embeurrée de chou vert, tartine de moelle au raifort. Plat déjà connu, pas trop de risques à l'ouverture. Il n'en demeure pas moins qu'il était toujours aussi bon, jus parfait, cuisson au millimètre, tout simplement gourmand à souhait!
Niveau dessert, Julien Gavioli (ex pâtissier du Met parti à Bruxelle) a trouvé en Farida sa digne héritière. J'ai toujours trouvé que c'était un tueur, il aurait fait un malheur s'il avait ouvert sa pâtisserie car en mode gâteaux "boutique", il était juste, précis, tout fonctionnait toujours à merveille, un très très bon!
Et bien je peux vous dire que la tarte chocolat myrtille toute "bête" de Farida, c'était quelque chose! Les fans de chocolat dont je ne suis pourtant pas ne me contrediront nullement j'en suis sûr, sa perfection étant à ce point évidente selon moi!

Quel plaisir de retrouver Jérémy Morin maintenant chez lui! l'Aparté, Montrabé (31).

Les fâchés du menu "surprise" "carte blanche" "j'sais pas ce que je vais manger, le frigo doit être vidé!" seront contents. Outre les menus à 46€, 66€ et 70€, ils trouveront une carte et une sélection de plats de saison. En ce moment par exemple le risotto à la truffe d'Alba ou le lièvre à la Royale pour ne citer qu'eux.
Le midi? Formule à 29€ ou 36€ avec vin et café, on est dans les clous.
J'y suis allé sans même me rendre compte que je n'avais pas mangé un plat de Jeremy depuis plus d'un an maintenant, quelques petits réglages en salle et ce sera parfait. Je n'attendrai plus qu'une chose maintenant, que la cuisine se transcende, qu'elle me fasse avoir la larme à l’œil, car s'il y en a bien un capable de faire des malheurs, c'est bien Jeremy Morin! Go! Go!


L'Aparté. 21, rue de l’Europe à Montrabé (31) 05 34 26 43 44

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 17:43

Et oui je suis toujours là, deux mois d'absence et je n'ai même pas vraiment d'excuses. Oisif? peut-être, Occupé? aussi mais je ne vous sortirai pas l'excuse à la noix et trop souvent courante du "j'avais pas le temps" car je l'avais, évidemment…
Non, j'avais la tête ailleurs, dans les moutons de St Ex ou les seins de ma mère.
J'ai chopé des tonnes d'écrevisses et trouvé pour la première fois de ma vie des Amanites des Césars. J'ai taquiné la truite sans lui faire bien peur, faut dire que je l'aime bien la glissante. A l'époque, je lui avais même composé une chanson. Sur un air de Cloclo, ça faisait "je tiens une truite par la queue et ça se voit…", puis j'ai arrêté l'écriture...
Oh Cantal chéri, paradis où le soleil brille toujours bien plus que dans les prévisions d'Evelyne Dehlia.
Mais me revoilà!
Et avec moi Thomas Vonderscher maintenant aux manettes du Cénacle, table gastronomique du nouvel Hôtel 5 étoiles Toulousain, la Cour des Consuls.
Si son nom ne vous dit peut-être pas encore grand chose, il était l'un des fidèles lieutenants de Jeremy Morin au Metropolitan et était passé auparavant à La Barbacane (1* à Carcassonne).
Pour l'instant, l'hôtel appartenant au même groupe que l'hôtel de la Cité ( dont justement la Barbacane est le resto) les 2 chefs travaillent de concert et la carte du Carcassonnais se retrouve dans le Toulousain.
Ce système n'a jamais été gage de qualité, le plus grand chef au monde peut écrire toutes les cartes qu'il veut, s'il n'y a pas quelqu'un pour vraiment cuisiner derrière, ça ne donnera pas grand chose.
Dans notre cas à nous, il y a quelqu'un, alors espérons qu'il prenne vite son envol pour nous montrer ce qu'il a dans le bide!

Tout nouveau tout bon! Le Cénacle. Hôtel La Cour des Consuls, Toulouse.

En attendant, ce premier déjeuner s'est déroulé sous les meilleurs auspices.
Un chef de salle, Mathieu, des plus agréable, passé notamment à Monaco (Café de Paris etc…) et à Menton chez Mauro Colagreco. Un environnement cosy, confortable, pas trop mon truc mais parfait pour ce type d'établissement, à table.
Menu à 38€ vin et café compris, ça roule.
Petites mises en bouche sympathoches, plus gourmandes que chichiteuses, elles n'ont pas fait un pli! Englouties!
L'Anguille fumée bien accompagnée de lentilles vertes du Lauragais et coraillées, s'est baladée tranquille sur mon palais. Un petit œuf de caille coulant à souhait, quelques croûtons pour donner aux dents un peu de boulot et à l'oreille ce doux "crrrrrr" que tout gourmand aime tant…
Là dessus, une petite sauce un poil mordante pour venir taquiner le fumé, rien à signaler mon capitaine c'était très bon.
Pour le plat, je n'aurai pas besoin de trop m'étendre sur le sujet, savoir qu'il y a quelqu'un qui sait bosser derrière les fourneaux et la lecture de l'intitulé du plat devrait vous suffire: Cochon noir fermier, joue et échine confite, brochette de saucisse et foie, haricots tarbais cuisinés à la tomate et persil plat, à moi de rajouter: bon gros jus nappant de cochon! Et Bim!

Tout nouveau tout bon! Le Cénacle. Hôtel La Cour des Consuls, Toulouse.

Allez, je vous le dit, j'ai même été jusqu'à ciseler les petites pelures de romarin en déco… Dans le jus, c'est trop bon!
Le dessert ne me passionne jamais autant que l'avant, celui-ci était léger et frais, et c'est juste ce que je lui demande la plupart du temps. Mention spéciale pour la crème glacée au muscat… une jolie diablesse!
Et bien c'est une bien belle rentrée que nous font là Thomas Vonderscher et le chef de la Barbacane. Une cuisine généreuse, goûteuse mais aussi capable de plus verser dans l'air du temps, à l'instar de ce King Crab, caviar Baeri d'Iran, fruits rouge verveine et vinaigrette aux crustacés diablement contrasté et parfait d'osmose lorsque tous les ingrédients se mêlent en bouche.
Je vous donne un dernier intitulé de la carte car il m'a presque fait verser une larme, puis je m'en vais c'est promis: Noix de ris de veau rôtie, cèpes fleurs et gnocchis de pomme de terre en persillade, écrevisse et sauce Nantua…
Vous me direz ce que vous en pensez. Pour info, la carte des vins contentera un peu tout le monde puisqu'on y trouve notamment du Chinon de C&P Breton, qu'un Sancerre du Domaine Vacheron, un p'tit Clos des fées, du JB Sénat, les vins d'Elian Da Ros ou du Château Plaisance pour faire local.
Bye bye.

Le Cènacle. Hôtel La Cours des Consuls. 48 rue des Couteliers . Toulouse . 05 67 16 19 99

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 13:05

Le temps que j'organise mes posts sur la Thaïlande, j'ai bien 5 mn à consacrer à un nouveau restaurant ouvert il y a un mois avenue de la Gloire à Toulouse. C'est là bas que j'ai rebu un p'tit coup de blanc pour la première fois après 15 jours de Chang beer, un sauvignon bien roulé (trinq'âme en Touraine) mais à un tarif margé un poil fort (33€).
Sinon, du sympathique, 2 grandes tables en bois favorisant l'échange voir même l'obligeant.
Si le principe même que vos voisins puissent savoir à quelle heure vous vous êtes levé la nuit dernière pour pisser vous effraie, passez votre chemin.
Promiscuité aussi avec le patron/chef/serveur tatoué et fort sympatoche. Bref un lieu qui sent bon la convivialité qu'il ne doit pas être dur de remplir d'une bonne tripotée de potes pour une excellente soirée.
Niveau cuisine, le menu à 18€ du midi tient plutôt bien la route. Fuyant d'ordinaire la courgette, j'ai quand même tapé dans la soupe pour sa mousse de cumin, ses gros croûtons et son bon morceau de lard.

Du nouveau à Toulouse! L'Art et du Temps.

Bien m'en a pris, j'étais en manque d'épices et le cumin m'en a foutu plein les papilles, le cochon tranché large en mode viandard avait de la tenue et les croûtons ramollissants dans le liquide courgettesque n'étaient pas sans me rappeler les soirs d'hiver chez feu ma grand-mère. Bueno!
Filet de canette que j'aurais préféré servi entier avec un bon p'tit jus plus serré mais qui s'est révélé tout à fait correct par ailleurs. Toujours un p'tit côté épicé, gingembre, poivre de Séchuan et cie, accompagnement légumier de saison, on n'est pas mal.
Dessert délicieux à base de banane confite, chocolat, financier et crème montée, je m'en suis régalé!
Voilà une nouvelle petite adresse à rajouter à vos agendas, intimistes, limite cachée avenue de la gloire (au 18 en face du barbier), de jolies petites soirées devraient pouvoir s'y dérouler autour de bons plats bien concoctés. Reste à épanouir la carte des vins, bien mince pour le moment. Chaque chose en son temps comme dirait l'autre!

Bon vent! Et surtout, bon week-end!


L'Art et du Temps. 18 avenue de la Gloire . Toulouse . 09 82 23 50 74

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 19:00

Vous vous doutez bien que je ne vous conte pas bon nombre de mésaventures.
Car ça ne vaut même pas le coup d'être signifié, parce que malgré toute la bonne volonté du monde, il peut y avoir des jours sans ou tout simplement parce qu'un Mc Bacon à Anglet ne vaut pas dissertation...
Alors quand on tombe sur une adresse comme celle-là, recommandée chaudement par un lecteur avisé, il faut mettre les bouchées doubles.
Ça s'est passé la semaine dernière, jeudi précisément.
Un temps magnifique parait la campagne d'un léger éveil printanier, trajet heureux, et voilà déjà la place de la mairie et son Auberge de la Forge.
Située non loin de Verfeil et de sa belle Promenade, il va falloir que ça le fasse.
La Salle est très jolie, la cheminée centrale réchauffe agréablement le dos, briquettes, tomettes et jeune chef/patron visiblement seul ce jour-là pour gérer cuisine, salle et vin, sportif.
Bon, nous n'étions que 6 à meubler le paysage... C'est pour ça! Et pour tout le reste aussi qu'il faut y aller...

L'Auberge de la Forge, Lavalette (31). On y va! Et tout de suite!

Voyez:
Je me sentais bien le menu à 36€, l'intitulé de chaque plat faisant tilt instantanément dans ma tête. Entrée un poil végétale; fumé, nappant, croquant, acidité, tout était là, ma langue valsait à l'idée de ce qu'elle allait tâter quelques minutes plus tard...
Et puis non, le chef étant seul pour tout gérer, seul un menu déj à 20€ était possible, ça allégera le porte-monnaie sans forcément faire pâtir les papilles.
Le reste se passe de commentaires...
Une jolie focaccia avec pipette d'huile d'olive et remarquable jambon artisanal sont amenés pour nous faire patienter jusqu'au syphon aérien, goûtu et terrien (de patates, noisettes et cie) servant de mise en bouche.

L'Auberge de la Forge, Lavalette (31). On y va! Et tout de suite!

La bouche étant mise, elle a accueilli avec ravissement l’œuf poché. Un poil de seiche, quelques tous jeunes petits pois, pousses d'épinard, condiment d'agrume et autre condiment à base visiblement de yaourt frais, une tuerie! Sauvage, naturel, une jolie fraîcheur qui fait ressentir l'instant!
Gigot d'agneau cuit rosé, poireaux crayons, topinambour et chanterelles. Dans la même veine, tout coule de source, les cuissons sont maîtrisées, le goût s'en ressent, top!
Dessert à base de suprêmes de mandarine, croquant de pâte à choux, pâte et sorbet d'un agrume dont je ne me rappelle pas le nom, mais un ensemble parfait. Sur l'acidité, sucre bien géré, équilibre maîtrisé, on est bien, très bien.
Non vous n'avez pas rêvé, 20€. Inutile de refaire la liste de ce que vous mangerez ailleurs pour ce prix là...
Le bas blesse un peu sur les vins, ils devraient être un poil plus percutants. Chaque chose en son temps me direz-vous, et puis le domaine Fouassier en Sancerre a correctement rempli son rôle tout de même!
Bref, vous aurez compris que c'est la belle surprise du moment, l'adresse est encore récente (à peu prés 8 mois) et ne demande qu'à exploser... et ça, je pense que ça ne saurait tarder!


Auberge de la Forge. Place de la Mairie . Lavalette (31) . 05 61 84 76 00

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 15:39

Elle est là, tranquille, sans nom, juste de grandes baies vitrées pour faire comprendre au chaland qu'il faut entrer pour savoir où il met les pieds. Un piano, un mur à "craie" pour les enfants, un bar et une magnifique cuisine ouverte toute en longueur, commis ou plongeur à l'honneur.
Jean Ferrat aurait pu nous la conter celle-là: "ohhhh que la pente des Miss est douce…".
J'aurais du mal à vous décrire les lieux tant ils semblent aboutis et cohérents, on ressent d'emblée la véritable osmose qui a eu lieu entre les architectes, Hamid (le chef) et Typhaine (sa femme).
La tendance actuelle est évidemment présente, il y a du bois, du blanc et d'autres codes d'aujourd'hui. Mais contrairement à bien d'autres endroits, ici se dégage une véritable envie de passer du temps, de profiter du douillet des coussins en regardant le ballet des cuisines, de siroter un cocktail en suppliant les "kids" de ne pas trop s'ébrouer en repeignant le poteau leur étant dédié, bref comme une envie de bonheur communicatif.
Le lieu est aussi bien senti (bien sûr c'est mon quartier…) et porte les couleurs d'un petit Brooklyn Toulousain avec son vieux café de la Concorde, sa coiffeuse en mode PinUp US et maintenant sa jolie table "mode".
De l'eau a coulé sous les ponts depuis mon déjeuner époque table d'hôte, plus de chat dans l'escalier ou d'enfant courant au dessus et donc une maîtresse de maison moins stressée.
La coupure entre boulot et dodo est véritable et cela s'en ressent. Typhaine est tout sourire, heureuse de nous accueillir, bienveillante, un véritable plaisir!la-pente-douce-champi.JPGComme dirait l'autre, mais je le préfére dans ce cadre, "Le changement, c'est maintenant!" car évidemment, passer d'un petit resto familial dans sa propre maison à une véritable table avec brigade en cuisine et personnel de salle, ce n'est pas simple.
Mais c'est joli! Un barman passionné qui tape du vrai cocktail, un commis ancien poissonnier, Toshi, le sommelier qui arrive direct du Japon pour nous caler une véritable bible de plus de 100 ref de quilles majoritairement natures, une jolie serveuse tout sourire et une belle équipe en cuisine, what else Georges??? On t'y verra pas, le café vient de l'arbre à café…et c'est tant mieux!
Niveau cuisine, j'y suis allé le premier jour, et après une mise en bouche toute en légèreté et douceur, mon champignon farci tenait assez bien la route, de jolis goûts et un petit oeuf de caille sur le dessus. Par contre le bouillon avec la raviole manquait de corsé, de goût, sentait l'ouverture en somme! Un manque de temps pourrait très bien l'expliquer… mais c'était un peu loupé.
Couscous manquant lui aussi d'un peu de jus, semoule très bien cuite, poulet fermier sans histoire, mais justement, celle racontée là manquait d'un peu de mordant.
Puis les desserts se posent, un sablé poire vanille, une crêpe au miel ou un riz au lait, simple me direz-vous? C'est aussi ce que je me suis d'abord dit.la-pente-douce-hamid.JPGEt mon couteau découpe moelleusement la dodue; Un coussin en bouche, juste sucrée d'un miel magnifique en provenance directe du Maroc, les papilles flottent de joie.
Mon voisin me tend alors une fourchette de tarte aux poires, la belle tient un peu résistance mais est confite à point, la vanille taquine, la pâte supporte bien le bonheur environnant, une certaine idée de simplicité magnifiée!
Quand Hamid réussira à faire parfaitement l'addition entre un service classique et sa virtuosité de l'instant, on sera face à un grand.
Car encore une fois, depuis l'ancienne pente douce, de l'eau a coulé et le ruisseau est devenu une rivière.
Voilà Hamid, dans une réserve de cave à vin avec juste "la bite et le couteau", "la poêle et la quille"!
l'Homme rôti des petits filets de colvert, un ragoût bien ragoûtant fait avec les restes du bestiaux plumé fini ses heures de cuisson pas loin du poitrail qui ne sera dégusté qu'à la débusqué! Une pointe de sel suffisant au bonheur saignant!
Le voilà encore hier soir, balançant diverses keftas sur une tombée d'épinard, juste rehaussée d'une pointe de harissa familiale à tomber.
C'est lui encore qui arrive après le service dans le resto du copain… qui ouvre son sac à dos… "c'est presque Sarcelle là-dedans" pourraient s'ébahir les potos alentours… (comprenne qui pourra) avant de laper avec gourmandise le gras des volatilles sur leurs doigts.
Si la rôtisserie était un art, il serait pour sûr celui de l'artiste Hamid.
J'attends bavant le premier brunch du dimanche où le demi agneau rôti fera face fièrement au porcelet avant de venir nous taquiner les naseaux… ça tombe bien c'est dans 4 jours…
Petit résumé car je m'éternise et plusieurs points sont à notifier clairement pour bien comprendre que la Pente Douce new génération est un lieu pas commun, pas loin de celui dont on pourrait rêver.la-pente-douce-kefta.JPGLe restaurant comme son nom l'indique, est un restaurant. Pas con ça? Ouvert pour le dej du mardi au samedi (17 ou 20€) et pour le dîner du jeudi au samedi (30€ me semble t'il). Comme je l'avais précisé avec le mur à craie, le resto est "kids friendly", sympa pour un gars comme moi qui aimerait bien que ses 2 artistes Baz et Tac puissent exprimer leur art librement sur un mur…
Bientôt, on pourra taper un petit déj, ou profiter de la limonaderie l'après-midi, se faire un vrai brunch du dimanche pour carnassiers avinés et non juste en croquant quelques oeufs, fruits et bagels avec un cappuccino.
Un vrai barman est présent, l'occasion pour tous de savoir qu'un cocktail n'est pas juste l'addition de 3 feuilles de menthe, sucre, rhum et eau pétillante. Si vous jouez du piano ça tombe bien, j'ai toujours rêver de siroter un cosmo en écoutant du ragtime.
Et enfin, les tapas! Je ne parle évidemment pas de mozzarella sticks ou onions rings décongelés mais de petits plats envoyés sur le vif par un chef excellant dans ce domaine. Accompagnés par de bonnes quilles sélectionnées par Toshi telles qu'un petit champagne Lassaigne vignes de Montgueux pour commencer, suivi d'un St Romain blanc Combe Bazin 2011 du domaine de Chassorney (Cossard) et d'un petit Cornas Chaillot 2006 de Thierry Allemand (Une partie des vins est fournie par Vinnouveau, une référence dans le domaine du Nature), ce sera parfait!!!
Un hiver en pente douce nous fera patienter plus heureux jusqu'aux premières hirondelles, so long mister & miss Miss

La Pente Douce . 6 rue de la Concorde à Toulouse . 05 61 46 16 91.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 19:28

Midi aux Carmes, déambulations "Hallesques" désabusées. Plus de 30€ le kilo de crosnes, 20€ le kilos de trompettes, à ce tarif, ça vaut limite le coup de faire une razzia au marché de Figeac à 6€ le kilos et de se poser là devant pour les revendre… quant à passer quelques heures dans les bois… marge à rendre jaloux Ronald.
Heureusement, je n'étais pas là pour me faire rincer mais pour manger un bout, et malheureusement, pour ce qui est de la ripaille, la rue des Filatiers n'a jamais était la panacée.
Evitons l'écueil du Classico repris il n'y a pas si longtemps par l'équipe de la Compagnie Française, le bistrot des Carmes et ses plats douteux (la parillade me fait toujours un peu peur) ou tout autre magret et consorts version persillade. Remarque c'est déjà bien, ils ont compris qu'il fallait maquiller la vulgarité.
Penser que je vais déjeuner au hasard serait mal me connaître, à l'étranger, c'est déjà rare mais dans ma ville? Carrément impensable!
Si je me trouvais là, c'est simplement qu'un couple de jeunes fort sympathique à ouvert son resto en face du Classico il y a une dizaine de jours, Monsieur Marius.DSCN5730.JPGLui est aux fourneaux, c'est Nicolas Brousse, passé entre autres chez Michel Sarran (2* Toulouse) et Franck Putelat (2* Carcassonne), puis il y a Elle, et c'est Margaux Ventresque, pâtissière (si le Paris-Toulouse de ce midi était son oeuvre, je peux vous dire qu'elle envoie) et patronne toute mignonne de la salle.
Un menu le midi à 20€ (entrée/plat/dessert sinon moins cher), un autre le soir à 31€, des suggestions telles que le croque-monsieur à la truffe ou le pigeon jus truffé, c'est le début de la saison du champignon magique et ici on l'honore (elle sera d'ailleurs présente dans tous les plats du beau menu de la nouvelle année à 60€).
Vous aurez compris que l'on est loin du foutage de jeule mais encore faut-il que ce soit bon.
Et…. bien oui, ça l'est!
Passé le gros plaisir furtif et frustrant que je me suis accordé en plus du menu (le croque-truffe en appellerait bien un autre et…un autre…et), je me suis vraiment régalé d'un oeuf basse température, émulsion maïs, pop corn.
Du bonheur qui s'évanouit en bouche et passe en douceur, un petit croc de pop corn et un délicieux goût légèrement fumé (poitrine) firent de cette entrée une belle histoire.
Je me léchais les babines à la lecture du plat, je plantais limite les crocs dans la table et imaginais Roger Rabbit, lapine en vue. J'imaginais un boeuf bien cuit, une belle liaison juteuse avec l'olive et une macaronade dont la crème s'accouple au jus, dont le croustillant pénétre le moelleux avant de me substenter, les yeux au ciel!
Petit problème du fantasme, tu peux être déçu.
Et là, jolis préliminaires, mais la macaronade aurait nécessité une poêlée minute juste gratinée vite fait à la salamandre plus qu'un gros gratin moins suave bien que pas mauvais en soit.DSCN5736.JPGPour le "happy end", je ne suis pas trop dessert et ce n'est pas sans une pensée pour ma femme dont c'est la douceur préférée que j'ai quand même tapé dans le Paris-Toulouse (Paris-Brest vous l'aurez compris).
Et bien m'en a pris, une véritable tuerie, pâte parfaite, crème légère comme tout, un grand classique magnifiquement réalisé!
La rue des Filatiers tient là Son adresse, et à 20€ ou 30€, cela reste quand même accessible au plus grand nombre. J'ai bien sûr lorgner le menu du soir mais je vous laisserai le découvrir par vous-même car je n'ai pas envie que vous regardiez avec tristesse ce qu'il y a pour la popote du diner.
Un effort reste selon moi à faire sur la carte des vins, une belle cuisine mérite de bons petits jus.
Mais ne leur mettons pas trop la pression, je pense qu'ils n'ont pas besoin de nous pour ça et leur "bébé" roule déjà bien, So long...

 

Monsieur Marius . 40 rue des Filatiers . 31000 Toulouse . 05 61 25 07 07

 

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 18:12

Je n'en avais pas spécialement reparlé depuis l'ouverture en 2011, à part sur les médias sociaux. Mais l'occasion fait le larron comme dirait l'autre!
Et grosse nouveauté maintenant, en voisin du restaurant on trouve une boulangerie et pas n'importe laquelle.
Farine bio, beau levain, four à bois qui dépote et transparence totale puisqu'en faisant la queue, on peut admirer le boulanger à l'ouvrage, les miches gonfler, la farine voler, le pain croustiller!
Je ne fais pas trop dans la boulange d'ordinaire, même si le pain est un composant essentiel de la besace d'un gastronome patenté.
En fait c'est M6 hier soir qui m'y a décidé avec son sujet sur la boulangerie dans l'émission Capital.
Du pain précuit, des viennoiseries surgelées, de la franchise à tout va destructrice d'artisans, bref, de la belle merde!
Je me suis toujours demandé ce qui poussait beaucoup de gens à franchir les portes d'un hyper à l'ouverture pour aller chercher le journal et la baguette sous blister.
Le prix? ça c'est la réponse à la con sauf si t'as planté ta tente sur le parking sans que les gros bras de la sécu t'aient viré dans la minute.DSCN5723.JPGOn va pas pousser plus loin la question de l'aberration, mais en tout cas moi, j'ai bien envie que mes enfants puissent aller chercher aux leurs du vrai pain plein, croustillant, qui se conserve, qui sent bon, des croissants faits avec passion par un gars levé bien avant l'aube!
Et c'est pour ça qu'il faut largement encourager ceux qui perpétuent le vrai, le bon et bien fait!
La brioche recouverte de bon miel de montagne a fait sensation ce week-end, et je finis tranquillement mon pain acheté vendredi dernier, oui oui, il n'est pas encore bon à donner aux canards (sauf si vous voulez leur faire un beau cadeau, mais ça, ça vous regarde).
Les palmiers ont eu du mal à franchir le cap de la porte d'entrée… mais n'ont jamais vu la couleur de la cuisine.
La passion que Sylvain Joffre retranscrit chaque jour dans ses assiettes se voit maintenant dans son pain.
La boulangerie est ouverte depuis peu, l'affichage est discret mais elle est collée au resto.
Elle évolue, elle est vivante, comme le pain qui change à chaque minute, les produits évoluent au grès des humeurs et pour le moment je n'ai pas été déçu.
N'hésitez pas à vous arrêter quand vous passez par là ou à faire un petit détour. Autre idée! réservez une table au resto, qui est pour moi le plus percutant de Toulouse et environs, et repartez avec votre pain!

Pour mon premier article sur le restaurant, c'est ICI!

En Pleine Nature resto et boulangerie. Place de la mairie à Quint-Fonsegrives . 05 61 45 42 12

 

                                                                     www.en-pleine-nature.com

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 18:53

"Bon Journaux", Buon Giorno! come stai? l'aperture? bene? "heu non je parle pas Italien, je dois juste dire Bon journaux"…ok scuse.
C'est un peu méchant je le reconnais, d'autant plus que si l'on peut trouver une belle qualité à la Cie c'est bien l'amabilité générale... mais avouez que c'est drôle ce "bon journaux" permanent.
J'y allais de bonne humeur, la Dépêche avait parlé d'un jeune chef étant passé notamment chez Le Bec à Lyon et ayant effectué un stage en Italie, bel effort.
Un lieu emblématique avec gros potentiel et les 4 ténors de la night Toulousaine en patrons why not?
Mais là, on tape dans le restaurant, la cuisine, et question boustifaille, l'Envol c'est pas le septième ciel.
Aujourd'hui c'est sûr, il y avait du beau monde et ça claquait du bécot à tout va, ouverture oblige. Du Sarran et Samarran, veste et cardigan; photographe en goguette pour patron vedette!
Bon, je ne serai jamais Baudelaire et il est temps de commander, on est déjà venu nous voir 3 fois! Vitello.JPGCa fera 2 vitello tonato, 1 saltimbocca et 1 filetto de polo, un petit Barbera d'Alba là dessus et on sera pas mal. 90€ boules! oups, j'ai mal aux fesses!
Les Vitellos passent encore, figés mais pas désagréables, arrivés en 30 sec chronos, c'est plutôt bon, et à 12€, ça se tient (beignets d'oignon froids à oublier).
Par la suite ce n'est plus la même… Le poulet ne ressemble pas à grand chose, c'est quelconque, et les pâtes farcies non maîtrisées si faites maison, ressemblent plus à une figue séchées et sa queue immangeable qu'à une belle pâte farcie moelleuse et souple, 17€ quand même.
Quant à mes saltimboccas, je les imaginais cuits minute, juteux, coulants et tendres, reposants sur une belle polenta crémeuse (j'ai posé la question avant…) et patatra: De la mozza a remplacé la sauge, pitchounes, grisonnants, visiblement plus réchauffés que cuits minutes, polenta en stick… et quelques légumes sans grand intérêt, 22€, ça fait vraiment mal!Saltimbocca.JPGRappelons que pour 92€ (2 plats, 2 entrées, 1 boutanche quelconque et 2 cafés) nous avons un déj à 2 à l'Amphitryon (2*Michelin), au Metropolitan (1*Michelin), En Marge (1* Michelin) et j'en passe avec Mises en bouches, entrée, plat, dessert, mignardises, café et ça doit même passer avec la première bouteille de vin.
Nous avons aussi, (cuisine largement supérieure dans tous les cas) un déj avec E/P/D, vin, café et limite champagne aux P'tits Fayots (19€ le midi), à l'Air de Famille, au Bibent, En pleine Nature (Grande cuisine à 28€), au Py'r (imbattable sur le menu du midi), au Tire Bouchon etc etc etc…
Allez, passons au positif: Le lieu est joli, l'emplacement super, l'accueil agréable et nous ne sommes qu'au début, c'est toujours le piège et je le sais.
Peut-être qu'aprés un petit temps de rodage, tout ça marchera un peu plus droit, pourquoi pas un menu dej?
Je reconnais que la critique est facile mais elle peut être constructive, car passés les premiers jours euphoriques, il faudra tenir. Et ça, c'est une autre affaire qui se jouera plus sur la qualité et les tarifs que sur une réputation d'antan et une clientèle volage…

 

La Compagnie Française . 56/58 rue Alsace-Lorraine . Toulouse . 05 61 23 53 31






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  • : Rod n Roll
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