750 grammes
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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 13:27

Aujourd'hui je vous propose un grand classique, le jeu de dame de la cuisine française! Je l'ai vraiment vu comme tels et l'ai servi à l'apéro, avec du champ et 4 fourchettes, partageons le bonheur. Ici point de recette alambiquée, juste du produit et du top! De belles Saint-Jacques ultra fraîches, de la truffe, une belle huile d'olive fruitée mais pas trop forte et du sel (cristaux de Maldon pour moi).

Pour le dressage, ce n'est pas dur, il faut tailler de fines tranches dans la Saint-Jacques (vous pouvez la durcir un peu au congé) et dans la truffe à la mandoline puis alterner les deux dans une belle assiette.St jacques truffe Un coup d'huile d'olive là-dessus, du sel et basta! Si vous n'avez jamais goûté, vous vous souviendrez de la première bouchée comme de votre première...à vous de remplir. Générosité se révèle être le maître mot, si c'est pour faire petit joueur sur la truffe, faites un tartare aux huîtres, pas de place pour les petits bras. J'ai trouvé ça très sympa de le jouer à l'apéro en mode partage, une grande assiette et chacun chope sa bouchée...il y en a des plus coquins que d'autres, mon fils Baz (2 ans) ne jurait que sur les lamelles noires, allez savoir pourquoi... Bien le bonheur chez vous!

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 13:25


Aubenas (07) M Restaurant N
Aulon (65) Auberge des Aryelets N
Avallon (89) Le Gourmillon N
Avignon (84) Hiély-Lucullus N
Azay-le-Rideau (37) Auberge Pom'Poire N
Bach (46) Auberge Lou Bourdié N
Bayeux (14) L'Angle Saint-Laurent N
Belfort (90) Les Capucins N
Biarritz (64) Le Clos Basque N
Bonnieux (84) L'Arôme N
Bordeaux (33) L'Air de Famille N
Bourg-Saint-Maurice (73) L'Arssiban N
Brive-la-Gaillarde (19) Bistrot Chambon N
Cancale (35) La Maison de la Marine N
Castres / Burlats (81) Le Castel de Burlats N
Castres / Les Salvages (81) Les Mets d'Adélaïde N
Château-Gontier / Coudray (53) L'Amphitryon N
Clermont-Ferrand (63) Bath's N
Clermont-Ferrand (63) L'Écureuil N
Cliousclat (26) La Fontaine N
Condette (62) L'Orée du Bois N
Le Croisic (44) Le Saint-Alys N
Cruzy (34) Le Terminus N
Dax (40) L'Amphitryon N
Dinard/ Saint-Lunaire (35) Le Décollé N
Domme (24) Cabanoix et Châtaigne N
Fontaine de Vaucluse (84) Philip N
Gaujac (30) La Maison N
Geneston (49) Le Pélican N
Gramat (46) Le Relais des Gourmands N
Guiche (64) Le Gantxo N
L'Île Bouchard (37) Auberge de l'Île N
Les Issambres (83) Chante-Mer N
Juvigny-sous-Andaine (61) Au Bon Accueil N
Laon (02) Zorn-La Petite Auberge N
Limogne-en-Quercy (46) Au Rince Cochon N
Luynes (37) Le XII de Luynes N
Lyon (69) Daniel et Denise Saint-Jean N
Lyon (69) Le Jean Moulin N
Lyon (69) Palégrié N
Marseille (13) Axis N
Marseille (13) La Cantinetta N
Marseille (13) Le Malthazar N
Mesquer (44) La Vieille Forge N
Montarcher (42) Le Clos Perché N
Montpellier (34) Mia N
Montréal (32) Daubin N
Montreuil (93) L'Amourette N
Nantes (44) La Divate N
Nantes / Vertou (44) Le Laurier Fleuri N
Nevers (58) Le Bengy N
Nîmes (30) Tendance Lisita N
Nozay (44) La Pierre Bleue N
Nyons (26) La Charrette Bleue N
Orléans (45) La Parenthèse N
Orléans / La Chapelle-Saint-Mesmin (45) Côté Saveurs N
Paris 2e Brasserie Gallopin N
Paris 2e Zinc Opéra N
Paris 5e Aux Verres de Contact N
Paris 5e Terroir Parisien N
Paris 7e Florimond N
Paris 7e Pottoka N
Paris 8e Chez Cécile –La Ferme des Mathurins N
Paris 8e Pomze N
Paris 9e L'Office N
Paris 14e Le Cornichon N
Paris 15e La Cantine du Troquet Dupleix N
Paris 16e Atelier Vivanda N
Paris 17e Bistro Sormani N
Paris 17e Le Bouchon et l'Assiette N
Paris 17e Le Clou de Fourchette N
Paris 17e Le Dodin de Mark Singer N
Paris 17e L'Escient N
Paris 20e Le Baratin N
Pontchâteau (44) Le 11 N
Puteaux (92) L'Escargot 1903 N
Roanne (42) Le Tourdion N
Saint-Etienne (42) Insens N
Saint-Étienne-de-Baïgorry (64) Arcé N
Saint-Georges-des-Sept-Voi
es (49) Auberge de la Sansonnière N
Saint-Ouen-Sur-Morin (77) Auberge de la Source N
Saint-Pée-sur-Nivelle (64) Ttotta N
Saverne (67) Le Clos de la Garenne N
Soccia (2A) A Merendella N
Strasbourg (67) Le Bistrot du Boulanger N
Strasbourg (67) La Table de Christophe N
Strasbourg (67) Le Tire Bouchon N
Strasbourg / Entzheim (67) Steinkeller N
Strasbourg / Wantzenau (67) Au Pont de L'Ill N
Tain-l'Hermitage (26) Le Mangevins N
Tarbes (65) Le Petit Gourmand N
Le Thillot / Le Ménil (88) Les Sapins N
Thonon-les-Bains / Anthy-sur-Léman (74) L'Auberge d'Anthy N
Thouars (79) Hôtellerie Saint-Jean N
Vailhan (34) L'Auberge du Presbytère N
Vallon-en-Sully (03) Auberge des Ris N
Vichy (03) La Table d'Antoine N
Vire (14) Manoir de la Pommeraie N

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 10:30

Paris s'est arrêtée de tourner. Les taxis déjà rudes à stopper en temps normal sont maintenant introuvables. Le piéton se fait rare dans les rues, il baisse la tête, contrit et fait de petits pas. Les scooters et autres 2 roues d'habitude virevoltants gaiements sont cadenassés à tous poteaux libres. C'est jour d'apocalypse, il neige sur Paris. Aubaine! la pinte est à 5 euros au café du coin, il y a de la place en terrasse et j'ai pu garer mon traîneau, "Tavernier! t'as un bol d'eau pour mes huskys?" Il tombe à pic ce bistrot, bien m'en a pris de décider de prendre l'apéro rue du Cherche-midi plutôt que rive droite, le Petit-Verdot est à 100 mètres, toute la tablée ne sera pas à l'heure...maquereau mâriné grillé20h40 la porte s'ouvre sur un Hide Ishizuka tout sourire de voir un Toulousain enneigé. Le sourire quand tu arrives à 4 dans un restaurant en plein service prés à tapisser le sol de tout ce qui recouvre ta doudoune, ta capuche et le dessous de tes pompes, ça vaut tout l'or du monde. Direction l'étage et sa salle au charme désuet de vieille auberge, poutres apparentes sur neige aux fenêtres. Je peux vous dire que ce dîner je l'ai mérité, des tas d'essais de réservation restés vains, la réputation des lieux n'est pas usurpée et j'avais d'ailleurs jeté l'éponge lorsque j'ai vu une photo de truffe en croûte à la façon de Claude Peyrot (le regretté Vivarois à Paris) par Yoshi Morie (chef du Petit Verdot). Ni une ni deux j'ai repris mon téléphone le lendemain matin et là, Hidé a répondu dés la première sonnerie, c'était bon j'avais ma réservation. Un petit Pernand-Vergelesse "les Combottes" domaine Rapet sera parfait pour fêter ça et regretter que les retardataires aient croisé le yeti à la sortie du métro.

Ça y est les derniers "nez rouge" sont arrivés! il est temps d'attaquer les maquereaux marinés puis brûlés au chalumeau. Au top pour moi, sensation exquise en bouche, me voilà excité prêt à en découdre avec le tartare de veau, bulot. Délicieux! frais, léger, iodé avec un petit côté végétal, un très bel accord! Le plat suivant est mon gros coup de coeur: calamars (cru?), chicon et bouillon de grouse, je crois que j'aurais pu m'en taper 2-3 assiettes, vraiment à tomber. Le bouillon corse le plat, l'endive apporte la fraîcheur et les calamars la mâche et le côté mer, une tuerie.calamars Et voilà qu'arrive déjà l'une des spécialités de Yoshi Morie : l'échine de porc basse température, rosée dans sa totalité, délicieuse avec son petit jus, sa chloro et ses légumes croquants tendance radis (presque crus, certains ont été un peu gênés, perso j'adore)

Quelques délicieuses bouteilles de Côte de nuit village de JJ Confuron pour arroser tout ça jusqu'au clope sous la neige devenu presque chaude tout à coup, va savoir...hip! Premier dessert facile pour les papilles, tout en couleur, exotisme et fondant, second dessert en contraste, tu l'aimes ou tu le détestes et je ne sais pas encore où je me positionne. Flan de potimarron et caramel corsé. Yoshi Morie donne là une belle partition de derrière son piano, les plats sont exécutés avec justesse et élégance, ils peuvent à tour de rôle jouer sur le contraste (maquereau ou potimarron) ou sur l'osmose (veau ou calamar), beau. porc basse températureUne belle soirée au Petit-Verdot orchestrée par un Hidé Ishizuka rieur et adorable. Tu sors fumer un clope et discute avec un gars, pilote de jet privé qui te présente à son pote et sa soeur, patrons de Cordeillan-Bages, Lynch Bages et cie, improbable? pas tant que ça quand on sait qu'Hidé a été pendant de nombreuses années sommelier chez Thierry Marx (ancien chef de Cordeillan). Voilà, quand on mélange une belle équipe à table, des bonnes quilles, un enthousiasme général généré par le maître des lieux, le climat et la cuisine et bien ça donne une belle mayonnaise.

Pour plus d'infos, je ne sais plus vraiment combien cela coûte (oui il y a eu quelques bouteilles), mais je pense qu'au niveau cuisine vous pouvez en avoir pour 45 euros, un truc comme ça. La carte des vins est superbe et accessible, bref, I'll be back!

 

Le Petit Verdot . 75 rue du Cherche-Midi . 75006 Paris . 01 42 22 38 27

 

                                                       www.le-petit-verdot.com

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 10:55

Un Toulousain déjà propriétaire de son resto qui participe à l'édition de Top Chef 2013? Difficile pour moi de ne pas aller faire ma fouine là-bas avant la première diffusion lundi prochain. Valentin Néraudeau a déjà fait parler de lui, jeune chef propriétaire d'une affaire, de deux, de trois puis re-de deux, on redescend à une (je crois)... Rarement entendu parler en grand bien du Carré Rouge, j'y aurais déjà tenu salon sinon...toujours se méfier du "gros parleu t'cho feuseu". Remarquez que je n'ai absolument rien contre lui et j'adore Top Chef, mais il suffit de regarder sur le Net; Passé chez les Pourcel, Bernard Bach, Guérard, Daguin, Georges V, il ouvre son premier restaurant à 21 ans... "tout est fait maison" (je me permet d'émettre de sérieux doute sur le pain), "champion de pâtisserie" etccc... ça fait beaucoup pour un seul homme, mais que fait donc le Michelin? Omnivore où es tu? Fooding tu t'endors!st jacques sabayon carré rougeEn tout cas m'y voilà rendu, il est midi trente, pile à l'heure. Le cadre est plutôt sympa, rouge, noir, de la clarté, bien installé. L'accueil n'est pas en reste, on est bien reçu, grand sourire honnête de mise, cela fait plaisir de s'attabler et ce n'est pas rien! Menu du marché à 15 euros, honnête, il porte bien son nom car si l'on sort son museau du resto on aperçoit l'entrée des Carmes et de tous ses bons commerçants à 30 mètres de là.

Coquilles Saint-Jacques riquiqui (normal dans un menu à 15), fondue de poireaux et sabayon omelette. Vous aurez compris que je m'en serais passé, les noix n'étaient pas mauvaises heureusement pour mes toilettes mais petites et trop cuites. Néanmoins le plus gros problème du plat résidait plus dans "l'omelette" sur laquelle elles reposaient, figée, accrochée à la coquille, loupé le sabayon, et bien! C'est une grosse erreur car sur le papier cela fait bien mais rien qu'à l'oeil c'est foiré, il aurait fallu mieux écouté Jean-François Piège...

La pintade arrive plus vaillante, presque conquérante dans son bon jus mais malheureusement accompagnée d'une demi poire "bouillie" confite,  d'un gros morceaux de patate douce et d'une petite patate moins douce. Avec une petite poêlée d'hiver genre panais, pomme de terre, carotte, poireaux, d'un riz gras ou de je ne sais quoi encore on était au top.pintade carré rouge Dommage mais ce n'était quand même pas mauvais. Avec l'entrée nous n'étions pas dans les clous, le plat commençant à marcher droit mais passant au rouge on ne pouvait que trouver un dessert salué du passage au vert, ce fut le cas. Tarte Tatin sans histoire, bien confite, servie tiède avec sa petite crème montée, elle ne sonne pas l'hallali mais résonne pas mal.

J'aurais vraiment aimé m'y régaler vous vous en doutez bien. Quand on voit ce que donne Simon Carlier (ancien Masterchef) au "Solides" ou d'anciens Top chef un peu partout, il faudrait être con pour considérer sans appel que " la gastro TV c'est de la merde!". On peut me dire que ce n'est pas cher, mais à Toulouse aujourd'hui les menus entre 12 et 18 le midi sont courants, et qui irait s'en foutre pour 50 euros par tête le soir s'il a été déçu le midi? Eternel débat que je ne lancerai pas à nouveau aujourd'hui. Top Chef sonnera en tout cas pour le Carré Rouge comme un gros coup de pub, alors il faudra assurer, et mieux qu'aujourd'hui s'il vous plaît! Ah ce sabayon, il va rester celui-là! Je suis peut être tombé un mauvais jour comme dirait l'autre! bye bye et bon appétit.

 

Le Carré Rouge . 6 rue des prêtres . 31 Toulouse . 05 62 88 07 21

 

                                                       lecarrerouge-restaurant.fr

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 13:29

C'est ainsi que l'on pourrait l'aborder la bête. Une grosse crêpe soufflée, caramélisée, tantôt moelleuse tantôt croustillante, originaire du Rouergue que l'on se taperait sur le pouce, là, maintenant, tout de suite!
Si j'en parle ici ce n'est pas pour vous filer la recette, je n'en ai d'ailleurs aucune idée malgré mes passages réguliers dans le coin de Villefranche. Mais plutôt pour vous parler du resto "Pascade" ouvert récemment à Paris par Alexandre Bourdas, chef du Sa.Qa.Na doublement macaronné de Honfleur.
Départ 9h en gare Matabiau, un expresso dans le gosier, le cerveau embué. Midi, les triangles Sodebo, bagnats La Brioche Dorée et parisiens Paul viennent taquiner les lèvres de mes voisins du "capitol". Je résiste, la caféine est ma meilleure alliée, elle est dégueue, coûte 2€ mais me fait tenir.
Maudite Pascade ouverte toute la journée!
Même si je ne suis pas réglé comme mes pendules de voisins et que mon nez décèle quelques odeurs de fausse mayo, je sens ma langue tendre vers mes lèvres… Je ne dois rien laisser transparaître, regarder la neige en Charente, avoir "30 ans et des poussières" avec Jay M ou me lancer dans le dernier épisode de "How to make it in America", occuper mon esprit.
15h20. Parigot depuis presque une heure.
Providentielle Pascade ouverte toute la journée! pascade-menu.JPGMe voici seul attablé sur l'îlot central du 14 rue Daunou, les souvenirs de midi me font sourire, mon verre de blanc arrive, accueil charmant des salle et cuisine, j'ai faim.
Avec cette neige qui tombe dehors, je suis bien, perché sur mon tabouret dans ce décor moderne tendance boisée. Des petits pains saucisses arrivent, leur sort est vite réglé, cela se mange tout seul ces petites bêtises.
Voilà la belle qui sort des cuisines en souriant, elle est soufflée elle donne envie. Elle fume, de l'agneau confit, du chou pak choï, pomelos, cardamone, sauce et fromage blanc la parent avec beauté, viens là ma petite!
J'ai adoré! addictive la pascade; sur les côtés elle croustille, elle est moelleuse à coeur et répond directement à mes questionnements sur la lourdeur du truc. Je la pensais bourrative, elle est en fait assez équilibrée, un petit côté sucré, rien que d'y repenser je m'en lèche les babines.
Bien qu'Aveyronnaise de Honfleur, ma pascade servie ce jour-là m'a directement mise en tête mon séjour Stambouliote. L'esprit galette avec de l'agneau, des légumes, un bel assaisonnement et du fromage blanc, cela m'est apparu telle une évidence. Un repas complet en 1 Pascade comme un Kebap!
Remettons lui une petite couche et apprécions une liaison parfaite de l'ensemble, un petit côté caramélisé qui rajoute une couche de bonheur, l'agneau fond, le chou croque, je succombe.pascade-agneau.JPGS'en est suivie une petite Pascade originelle huile de truffe, ciboulette comme servie au SaQuaNa partagée au café avec Maître Nono arrivé sur le tard (elle peut remplir tout rôle dans un repas), parfait.
L'esprit mono-concept qui a beaucoup fait parler ne me traumatise pas. Certes c'est un peu cher pour avoir le réflexe jambon/beurre, kebab ou burger mais ce n'est pas la même chose non plus. Un bon plat actuel servi dans un contenant délicieusement comestible.
On monte en prix et on compare avec pizza et autres crêpes mais avez vous déjà vu une crêpe cabillaud, épinard, citron vert, coriandre livèche émulsion coco? ou une Pizza cuisse de poulet rôties aux citrons confits, semoule, carotte, poireaux, olives et pois chiches? pas moi.
Arrêtons là les comparaisons, ce n'est pas donné mais ce n'est pas volé non plus. Le loyer rue Daunou doit faire mal, c'est leur choix mais à part les vins que j'ai quand même trouvé rudes (prix d'un gastro au verre), le tarif des pascades ne m'a pas choqué. 21€ pour ma pascade à l'agneau et celle au cabillaud (premier prix à 16€), 7€ l'originelle et à partir de 9€ en mode dessert. Gros gros bon point pour l'ouverture constante, elle m'a ravi ce jour-là et me ravira encore je pense. Vraiment rien de négatif à l'horizon, et surtout pas l'équipe, au top de la sympathie! La preuve, je n'en suis sorti qu'après 17h, c'est que je m'y sentais bien! ou que je les emmerdais...bon appétit!

Pascade . 14 rue Daunou . Paris II . 01 42 60 11 00

                                                           pascade-alexandre-bourdas.com

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 11:40

L'un de mes objectifs en cuisine est de trouver la recette de sauce de l'Entrecôte (le restaurant). Je vais redescendre dans l'estime des puristes mais on ne se refait pas.
Je dois reconnaître que mon dernier diner à l'Entrecôte doit bien remonter à 2004, peut être mon souvenir est il faussé? peut être en fais-je tout un "plat"? Mais force est de reconnaître que je garde en bouche le goût de leur sauce et que cela me plaît bien.
Je m'étais déjà posé la question des ingrédients et en avais conclu à un mélange d'anchois, oignons, herbes genre persil estragon et je ne sais quoi encore. Je me suis bien dit qu'il fallait que j'aille refaire l'espion là bas pour affiner et recadrer mon souvenir, mais me taper 50m de queue no way!
Je n'invente rien ici, le condiment anchois est un classique et peut être adapté de plusieurs façons, pour alléger ou non la saveur du poisson et accompagner viandes et autres.boeuf-anchois-2-copie-1.JPGPour l'occasion, j'ai fait fondre quelques filets d'anchois (salés) avec un oignon finement émincé que j'ai mélangé à un bon tas de persil coupé très finement.
C'est d'ailleurs pour cela que je parle de condiment et non de sauce.
Pour le boeuf il faut un bon morceau bien affiné et persillé, assez épais pour mettre en exergue notre qualité de carnassier affamé. Voir avec le boucher, c'est son métier il saura vous conseiller.
Pour la cuisson, je dois dire que je ne m'emmerde pas, poêle à fond et je croûte le morceau 2-3 minutes de chaque côté.
C'est un plat qui appelle évidemment la frite et cette fois je l'ai faite en version allumette, bien sympa!

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 12:00

Elle est de toutes les saisons la belle! Elle adore les asperges, fond pour des morilles et ne fait pas la bégueule face à une belle truffe. Elle aime aussi la girolle, les pâtes ou une bonne purée mais également tout un tas de légumes. Intéressons nous à ceux-ci dans leur version de saison. Cette idée m'est venu quand aux Carmes, halles où je ne vais que rarement, je me suis retrouvé face à une superbe côte de veau avec le filet à 18euros et quelques le kg. Autant vous dire que je n'ai pas hésité longtemps...un bon primeur là-dessus qui avait tout ce qu'il me fallait et même plus. Les jeux étaient faits. Tout réside dans la juste cuisson de chaque partie du plat, et de la confection d'un bon jus. Pour ce dernier, n'hésitez pas à demander des déchets de veau à votre boucher. Les faire cramer à la cocotte dans un peu d'huile avec un bouquet garni, carottes et oignon, déglacer au vin blanc, réduire à sec et remplir d'eau. Faire réduire encore et encore doucement. Une fois que le liquide a bien diminué, passer au chinois en écrasant bien le tout et refaire réduire jusqu'à l'obtention d'un jus. S'il manque de "consistance", vous pouvez le rendre plus sirupeux avec un peu de farine, de fécule ou de fond de veau. Pour la cuisson de la côte de veau, je la fais bien colorer de chaque côté dans un peu de matière grasse à la poêle avec thym, laurier et une gousse d'ail (10mn par face si elle est bien épaisse) et après elle part au four (préchauffé à 180C) pour un quart d'heure. Il ne reste plus qu'à la laisser se reposer 10 minutes "emballée" dans de l'alu et c'est bon (vous pouvez rajouter le jus de cuisson à votre sauce). veau-legumes-anciens.JPGPour les légumes, j'avais trouvé des racines de persil et du panais avec lesquels j'ai fais une crème (une dizaine de racine de persil pour un beau panais). 20 bonnes minutes au bouillon, on filtre et on réserve le liquide de cuisson. Quand on commence à mixer les légumes, monter la "mousseline" avec de la crème, du lait et un peu de bouillon, petit à petit pour obtenir la consistance voulue. Sel, poivre et on est bon. Oh, des petites carottes fanes, dans une noix de beurre à la sauteuse, bien enrober, un peu d'eau (1cm) et à couvert pendant le temps qu'il faudra pour obtenir la cuisson voulue (15mn c'est pas mal). J'avais acheté quelques ocas du Pérou mais franchement pas terrible l'oca, on peut s'en passer. Concernant les salsifis, leur faire prendre un petit bain après épluchage pour leur enlever le côté glu dégueux, et 20mn à l'eau bouillante coupés en tronçons, finition par un petit enrobage au jus de veau. Pour finir, j'ai tranché finement à la mandoline quelques rondelles de radis greenmeat, si vous avez du red ou de la betterave shioga vous pouvez faire de même. On est pas mal, mais cette recette est évolutive, quelques crosnes en plus pourquoi pas? une tombée de pousses d'épinard? Bref c'est ouvert! bon appétit.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 12:46

On est des fous, on est des malades! ah ah pas dingues non plus...Tout commence studieusement, Mc bouc ouvert sur Istanbulfood.com ou Istanbuleat ne sait plus, petit carnet (toujours avoir son petit carnet ça fait appliqué) et guide "Goûtez Istanbul". Tous, je dis bien tous au taquet sur une petite adresse de Beyoglu nommée Antiochia. Femme chef mimi comme il faut, tendance je fais des livres de cuisine, des bocaux et je suis locavore en mode slowfood. Petite soirée à organiser avec Phil et Léa nos potes croisés au hasard des aérogares Stambouliotes, Antiochia tombe à point, m'y voici en avance. L'accueil est charmant mais c'est complet, pas de problème, ici "on peut exceptionnellement installer une table dehors", c'est illégal et si la police passe il faudra lever le camp kebab au bras! Un clope au bec, bière à la main, je surprends la conversation visiblement sympa entre l'accueillant et une table de "gay friendly" bô gosses. "Surprendre" est un bien grand mot car même si mon turc me permet aisément de dire bonjour et merci, il ne m'a pas aidé à piger un demi mot de leur discussion. Toujours est il que 5 minutes après nous étions attablés à côté de nos nouveaux amis Turcs bô gosses, qui en effet occupaient une bonne moitié du resto à 5 et pouvaient donc nous octroyer un petit bout d'angle. Pause dîner. Barbecue à l'intérieur et belles assiettes kebab durum composées mettant un peu le feu à la bouche (comprenez qui t'éclatent le palais) et qui appellent donc en urgence le raki! Heureusement Raki toujours présent, et quand il y a Raki...Et bien tout fout le camp! Antiochia 2Les yeux commencent à sentir la connerie, les voix s'élèvent, ce n'est vraiment pas le moment d'avoir du piment dans l'assiette, concours...Et puis on dit des choses en français aux bô gosses qui nous répondent en Turc, n'est ce pas mesdemoiselles? Rappelez vous les filles, que dans les couples, se sont les mecs les bilingues... Preuve en est que Phil et moi avons parfaitement compris leur proposition de dessert "cadeau"(il ne faut pas toujours accepter les cadeaux). Aubergines? pourquoi pas oui, on est des fous je vous l'ai déjà dit. Des malades! dans le sens propre du terme cette fois, ne vaut mieux pas forcer sur les aubergines "confites"...une horreur. Du vin, du Raki, et tout fout le camp; le monde se lève, s'embrasse, se prend en photo avec la patronne et avec l'un des bô gosses de la table. Et puis il y a d'autres gens, d'où viennent-ils ceux là? Tout Istanbul déboule, le pont de Galata doit se sentir bien seul. On a bien aperçu Daniel Craig en train de dézinguer à tout va du Turc autour d'une mosquée mais 007 n'est pas là ce soir je l'aurais reconnu. La patronne est peut-être la Gordon Ramsay Anatolienne? Et non, en véritable agent, les hommes (c'est à dire Phil et moi) sont sortis. Interrogatoire en règle. L'un de nos voisins de kebab était en fait Murat Boz, véritable Pop Star Turque, d'où les photographes, les photos souvenirs, les vagues de gens arrivant de toutes les rues environnantes. Moi qui ai d'abord cru que le Hummer garé pas loin était pour nous, j'ai bien sûr ensuite envisagé qu'il puisse appartenir à une milice secrète du FSB venu régler son compte à James. Mais point de Bond alentour je l'ai déjà dit. C'était en fait pour notre poto Murat, enfin je vis clair! Pour accompagner votre lecture, je vous propose un petit clip de Murat Boz, à vos écouteurs! (et si vous avez du Raki, n'hésitez pas à vous servir un petit godet)


 

 

 

 

                               
 

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 10:23

Les fêtes, ah les fêtes. Un vaste programme gastronomique. L'estomac ne crie pas famine mais haro sur la bouffe! Bouchon dans l'oesophage, ça commence à klaxonner grave, donnons lui du bouillon que diable, faut que ça descende... Arrêtons avant les détails scabreux de rigueur et revenons à plus gourmand. Fêtant Noël dans mon fief du nord il était inconcevable que je n'en profite pas pour tirer jusqu'à Paris et ses innombrables auberges de qualité. Je m'étais fixé quelques tables "de fête" tels que celle du Raphaël d'Amandine Chaignot ou du Crillon de Christopher Hache mais me suis vite rendu compte que bon nombre d'adresses s'endormaient paisiblement pendant les agapes annuelles de leur clientèle. Je n'ai pas cherché 110 ans non plus car je sais qu'il y en a un fidèle au poste 364 jours par an, Jean-Louis Nomicos. Le Patron des Tablettes exerce en lieu et place de l'ancienne Table de Joël Robuchon dans le 16. Pratique; sortie Muette et j'te règle ça en 2 3 coups de volant, magnifique créneau avenue Bugeaud, je suis pas loin de chez Philippe Conticini, les pâtisseries "des rêves" pour le dîner du soir feront bel effet! Je voulais faire une petite blague du genre "chez Nomicos pour un grec frites" mais m'en passerai, c'est un peu niais. Bref m'y voilà,  je ne fais pas long feu devant, il pleut comme vache qui pisse et à Paris, c'est pas courant une vache qui pisse! gratin de macaronis truffeJean-Louis Nomicos est tombé dans la marmite assez tôt. Enfant du sud, il commence à Juan-les-Pins chez Ducasse, passe à Monac' un petit bout de temps puis devient chef à La Grande Cascade à Paris. 2 étoiles Michelin chez Lasserre plus tard, le voilà chez lui aux Tablettes, 1 étoiles Michelin en 2012, menu s'il vous plaît! Belle formule "all inclusive" à 58 euros, 3 possibilités à chaque plat et quelques suggestions du jour sacrément pertinentes! Je pensais monter au ciel avec son plat signature pris à la place de l'entrée (moyennant petit supplément, normal) mais il manquait quelque chose. Macaronis, truffe noire, foie gras, parmesan, jus de veau: un appel au léchage de babines, je l'ai fantasmé celui-là je peux vous le dire! Peut-être trop car évidemment ce fut bon, mais manquait l'osmose, peut être trop demandé et donc préparé à l'avance, macaronis trop durs or l'intitulé réclame la perfection tant il transpire la gourmandise. Pas au top ce jour là, dommage! Tout le reste fut d'une précision classique sans failles.raviolis de lièvre Raviolis de lièvre qui te mettent la tête dans l'humus d'hiver à la recherche du terrier de la bête. Le ravioli n'est pas aérien et je l'en remercie, j'aime la consistance, entre 2 feuilles de raviole chinoise c'eût été ridicule. Jus concentré, châtaignes et champis complètent un ensemble sans faille. L'assiette du jour: veau quasi et ris (on avait l'impression d'avoir une très fine pâte à tempura dessus...), artichaut à la truffe, gnocchis, encore une fois tout est dit! C'est parfait, bon gros jus qui a une sacrée tenue, le carignan de chez Boudou colle bien à la trame, je me régale! L'épaule d'agneau confite, citron confit i tutti quanti fut certainement l'une des meilleures qu'il m'ait été donné de manger, endives confites au beurre et orange à tomber mais sacrément roboratives. Desserts suivant la même histoire, en plus exotique et léger, la fin n'en fût que plus plaisante.veau ris de veau gnocchisVoilà une belle adresse gastro-classique, des prix indéniablement attirants à Paris (ils pourraient même l'être ailleur), un service attentif et un sommelier très sympa, passionné et concerné par notre plaisir. Une cuisine épanouie, le chef sait ce qu'il fait, quelques accents du sud, des plats vraiment implantés dans la saison, des bons jus qui balancent pas mal. On n'en parle peu, il ne fait pas d'histoires, pas de "buzz" mais Jean-Louis Nomicos est bien là et nous étions d'ailleurs nombreux ce midi là à table aux Tablettes! Pour plus de précisions, menu à 42, 58, 80, 120 et 145 euros, carte des vins légère mais avec quelques vignerons sympas, premiers prix accessibles.  La messe est dite, je pense que vous pouvez y faire un saut, ciao!

 

Les Tablettes de Jean-Louis Nomicos . 16 av Bugeaud . Paris 16 . 01 56 28 16 16 (service voiturier)

 

                                                 www.lestablettesjeanlouisnomicos.com

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 11:00

Je vous avez déjà donné la recette remixée de la tatin par ce même pâtissier, voici donc la plus classique, d'une efficacité rare!
Pour 8 personnes il vous faudra:
500g de beurre (on fait dans le sérieux pas dans le light), 500g de sucre semoule, 500g d'eau et 8 grosses pommes Golden (j'insiste sur le "grosse", je l'ai faite à 2 reprise et celle avec des énormes Golden était clairement meilleure). 200g de sucre pour le caramel et environ 200g de pâte feuilletée (évitez la merde et achetez-la chez un pâtissier, elle sera au top).
Commencer par éplucher et virer les pépins des pommes avant de les couper en quatre. Dans une grosse casserole, porter à ébullition l'eau, le beurre et le sucre. Y plonger les pommes pour une vingtaine de minutes. Quand la lame d'un couteau rentre dedans sans résistance, elles sont cuites, on peut alors les sortir à l'aide d'une écumoire.
Pour le caramel, faire cuire petit à petit le sucre semoule à sec dans une casserole jusqu'à ce qu'il prenne une couleur caramel. Verser le tout dans un moule à manquer anti adhésif de 22cm de diamètre et de 4cm de haut, laisser refroidir.tarte-tatin-de-Michalak.JPGPréchauffer le four à 180°c. Etaler la pâte de la forme du plat et la piquer avec une fourchette. La décoller du plan de travail pour qu'elle se rétracte naturellement et la laisser reposer au réfrigérateur.
Dresser les pommes en forme de rosace dans le moule à manquer. Poser le disque de pâte sur les pommes et pincer les bords pour pas qu'elle se rétracte. Enfourner pour 1 heure.
Démouler  sur une grille pour ne pas que le caramel ne foute le camp partout et c'est bon. Vous n'avez plus qu'à la déguster tiède avec un peu de bonne glace vanille ou de crème fraîche bien fraîche!
Christophe Michalak lustre sa tarte de gelée de pomme, je ne l'ai pas fait mais si cela vous taquine, libre à vous!
Vous tenez là une recette parfaite, d'autres font la tatin avec une pâte sucrée, une pâte brisée, moi je l'aime comme ça, na!

Recette issue du livre "Le gâteau de mes rêves" de Christophe Michalak.

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