Mercredi soir dernier avait lieu la soirée éphèmère Popit au bistrot d'Austerlitz à Toulouse.
On va commencer par une brève présentation des intervenants pour les non-initiés: Fricote est The magazine de "l'épicurien urbain" tendance, POPIT une agence culinaire dont Pierre Augé, finaliste
de top chef 2010 est le consultant es-gastronomie. Les vins du Tariquet...sont les vins qui vous donnent des remontées acides, et Paper Donut; le collectif qui a gérer le décor. Je tiens à dire
que je n'ai vraiment rien contre quiconque (je préviens, ça risque de balancer un peu), allez, peut-être contre les vins de Tariquet...mais à priori c'est tout. Tant qu'on y est, je tiens également à préciser que je ne vais pas parler
de la soirée dans son plus pur déroulement: dj et it-girls en tête, mais du thème qui était donné: "déguster les bons petits plats de Pierre Augé".
Le cadre: le bistrot d'Austerlitz; un bistrot comme un autre, pas particulièrement réputé pour la qualité de ses petits plats ou son cadre, mais mis au goût du jour par Paper Donut, c'était
plutôt pas mal du
tout.
Le design des set de table etc...très sympa également.Tant mieux
pour Popit si ça a fonctionné...merci à Fricotte et Augé pour leur identité...déjà moins pour leurs absences. C'est bien de prêter son nom pour amasser les foules mais il faudrait voir à faire ça
correctement...
"Venez déguster les petits plats de Pierre Augé": c'était bien la pub non?...on peut alors s'imaginer qu'il va préparer ses petits tapas en live? dites-moi si je me trompe. "Il n'a pas pu venir,
il avait du travail au resto de Béziers" m'a servi le serveur, il était donc prévu...je m'en fous de ne pas lui serrer la main bien qu'il soit très sympa, mais le savoir en cuisine est plus
motivant que d'imaginer l'équipe du bistrot préparer ses plats de street-food. On critique assez les grands chefs de leurs absences en cuisine...mais on est quand même pas en train de parler de
Ducasse ou Robuchon (avec tout le respect que je lui dois).
En
tout cas, bilan: niveau cuisine c'était franchement du grand "foutage de gueule"...une saucisse engoncée dans une tranche de pain harry's gorgé de beurre? ça donne un hot-dog revisité et renommé
"provençal"( il y avait bien quelques légumes, mais dans le beurre on ne sentait plus grand chose) à 7€ (vous voyez mieux le rapport de mon post d'hier...) ça fait chère la motte de beurre non? en tout cas, ça équivaut à 14 hot-dog Ikea, 7
dans les rues de New-York ou une vingtaine à Saint-Petersbourg...oups, c'est vrai que ces derniers ne sont pas "revisités"...ahhh ce terme, il voudrait essayer de tout nous faire gober le
malin! Pâtes à l'encre de seiche et chipirons, passe encore, il y en a 3 fois plus pour le
même prix à Barcelone mais on est place Vendô...rue d'Austerlitz à Toulouse quand même!
Micros burgers dans un super packaging, c'est mignon tout plein, je m'en serais bien fait une pièce montée...(mais plus on réduit la viande hachées plus elle est sèche,
see?). Crème brulée au foie gras...je me passerai de commentaires, burp!, oups...pardon.
Heureusement pour les organisateurs, grosse clientèle d'habitués et de "djeuns" plus urbains qu'épicuriens, qui à mon avis se foutaient pas mal de la qualité du truc. C'est dommage, car au lieu de créer un "event" qui marque un peu les esprits, on s'est retrouvé dans une soirée comme il y en a des tonnes, sans Fricote et Cie derrière.
Thanx MlleDidi pour les Photos.