Bien-sûr que c'est le moment, nous sommes en plein dedans, mon érable japonais n'a jamais été aussi beau, et dans 2 semaines c'est le muguet, alors profitons-en pour tomber amoureux, et pour emmener la douce à la Fourchette du Printemps!
Ce petit néo-bistrot, un peu perdu dans le 17éme arrondissement a dégainé les armes il y a environ 6 mois, et n'en finit plus de nous régaler les sens. M'y voilà donc rendu en compagnie de mes plus fidèles compagnons de table (et de bien d'autres choses d'ailleurs...).
Accueil courtois un peu dans le jus, ça galope, ça galope, nous voilà en pleine discussion autour d'un petit sancerre et de quelques zakouskis. Menu à 42€, on ne va pas s'en plaindre, c'est plus
que correct et la suite des évènements nous le confirmera. Un velouté froid de petit pois est venu tendrement annoncé à nos papilles que le printemps était bien là, et ne vous inquiétez pas, nous
l'avons compris avec bonheur. Mes saint-jacques, gambas et langoustines étaient parfaitement cuites, un peu de tomate aux saveurs provençales, un petit biscuit pour le croustillant, du basilic,
il n'en fallait pas plus, je suis conquis: C'est simple et précis, tout est dans le goût et cela me plait. Le foie gras de ma voisine était délicieux accompagné de son petit chutney, et la
charlotte de tourteau, à voir la tronche des assiettes repartant en cuisine ne devait pas être mauvaise.
Les affamés du waterzoï de saint-pierre et langoustines, et de la queue de boeuf au foie gras poêlé avaient l'air ravis. Merci mademoiselle la serveuse de votre conseil avisé; mon lapin était lui
aussi à tomber, d'une cuisson remarquable sur ses petits dés de polenta frite, il a détallé plus vite qu'il ne faut pour l'écrire jusqu'à mon palais déjà tapissé de jus à l'estragon.
Un petit verre de Mas Amiel, ou bien 2, je ne sais plus (à ce propos monsieur le serveur, évitez de servir le vin rouge dans les restes de blanc hein, c'est pas bien ça...), c'est qu'il est corsé
le bougre et voilà déjà les desserts. La fameuse sphère de chocolat aux framboises n'a pas failli à sa réputation, vous pouvez la commander les yeux fermés; Pour ma part, j'ai pris la meringue
aux agrumes, et bien que cela soit frais et acidulé, je n'ai pas trouvé ça génial, la meringue était trop...meringue, et il faut dire qu'aprés celle de la semaine dernière chez Guillaume Salvan,
la comparaison est rude.
Flashy, isn't it?
Comme vous avez pu le lire, la Fourchette du Printemps vaut le déplacement, même si vous venez de Bercy. Quelques petites erreurs de service mais rien de grave, j'avais lu quelques critiques sur l'attente, il n'en fut rien pour nous bien que le restaurant soit plein. Un bémol pour la carte des vins, vraiment légère, mais cela fait 6 mois qu'ils sont ouverts, et comme nous le disait Nicolas Mouton, le chef, il faut de l'argent pour confectionner une belle cave, je sais, tout le monde n'a pas Ducasse derrière, je suis avec vous les gars!
Allez, c'est le printemps!, le moment ou jamais de se taper la cloche!
La Fourchette du Printemps. 30 rue du printemps (angle bld Pereire). 75017 Paris. 01 42 27 26 97
Menus 18-30€(dej) et 42€ le soir.